Forward from: Solveig Mineo
Le Mouvement Ni Putes Ni Soumises a sorti aujourd’hui une excellente caméra cachée sur le harcèlement de rue. Antoine, jeune homme parisien de 23 ans, a été habilement maquillé, coiffé et habillé en belle femme blonde, puis s’est promené dans Paris accompagné d’une équipe de tournage dissimulée. Il a pu ainsi faire l’expérience du harcèlement de rue. Bien que les visages soient floutés, on entend distinctement les accents des harceleurs, qui ponctuent leur phrases de “wallah“. Je ne peux que saluer le courage de l’association qui montre la réalité crue du harcèlement de rue en France.
N’oublions pas qu’en 2012, lorsque la jeune réalisatrice belge Sofie Peeters avait tourné une caméra cachée pour son documentaire sur le harcèlement de rue en Belgique, elle avait dû faire face à de violentes accusations de racisme pour avoir simplement montré la réalité ethnique du harcèlement de rue. Après avoir été traitée de “chienne” et “salope” dans la rue, Sofie Peeters avait dû multiplier les déclarations dans la presse pour qu’on cesse de l’accuser de racisme : “C’était l’une de mes grandes craintes, comment traiter de cette thématique sans tourner un film raciste? Car c’est une réalité: quand on se promène à Bruxelles, neuf fois sur dix, ces insultes sont proférées par un allochtone. Mais ces personnes ne sont pas représentatives de toute la communauté maghrébine », avait-elle par exemple déclaré à la télévision. En contrefeu de son documentaire explosif, les articles de presse avaient fleuri pour intimer aux victimes de harcèlement de rue de ne pas faire d’amalgames, comme on peut le voir sur Slate, Madmoizelle ou encore RFI. En somme, même quand elles sont harcelées et agressées, les femmes occidentales ont le devoir de ménager l’ego racial des harceleurs. https://www.bellica.fr/ni-putes-ni-soumises-deguise-un-homme-en-femme-pour-realiser-une-excellente-camera-cachee-sur-le-harcelement-de-rue-anotreplace/
N’oublions pas qu’en 2012, lorsque la jeune réalisatrice belge Sofie Peeters avait tourné une caméra cachée pour son documentaire sur le harcèlement de rue en Belgique, elle avait dû faire face à de violentes accusations de racisme pour avoir simplement montré la réalité ethnique du harcèlement de rue. Après avoir été traitée de “chienne” et “salope” dans la rue, Sofie Peeters avait dû multiplier les déclarations dans la presse pour qu’on cesse de l’accuser de racisme : “C’était l’une de mes grandes craintes, comment traiter de cette thématique sans tourner un film raciste? Car c’est une réalité: quand on se promène à Bruxelles, neuf fois sur dix, ces insultes sont proférées par un allochtone. Mais ces personnes ne sont pas représentatives de toute la communauté maghrébine », avait-elle par exemple déclaré à la télévision. En contrefeu de son documentaire explosif, les articles de presse avaient fleuri pour intimer aux victimes de harcèlement de rue de ne pas faire d’amalgames, comme on peut le voir sur Slate, Madmoizelle ou encore RFI. En somme, même quand elles sont harcelées et agressées, les femmes occidentales ont le devoir de ménager l’ego racial des harceleurs. https://www.bellica.fr/ni-putes-ni-soumises-deguise-un-homme-en-femme-pour-realiser-une-excellente-camera-cachee-sur-le-harcelement-de-rue-anotreplace/