Marion Maréchal


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🔴 Je vous donne rendez-vous demain à midi pour une conférence à distance. J’échangerai avec Gilles-William Goldnadel autour de la thématique suivante : « Après SOS Racisme, le nouveau racisme anti-français ? »

Conférence à suivre en direct sur la page Facebook de l’ISSEP ➡️ facebook.com/IssepLyon

Nous vous attendons nombreux ! 🙂


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📺 « Je suis pour l'assimilation mais aujourd'hui les conditions ne sont plus réunies pour l'appliquer ! »

J'étais ce matin invitée de l'émission #Hdpro sur CNEWS ⤵️


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📺 Je suis l’invitée de David Pujadas ce soir à 19h20 sur LCI. Ça ne sera toujours pas pour m’excuser.


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Petit coup de sang sur l’affaire Floyd et Traoré. Ce qui se prépare derrière cette propagande et cette volonté de subversion des esprits est terrifiant. Je ne veux pas de ce monde qui alimente les tensions raciales et institutionnalise les discriminations basées sur l’origine! Comme beaucoup de français, je refuse de « mettre un genoux à terre » et de laisser mon pays devenir le terrain des militants « antiracistes »:


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Retrouvez ma tribune, parue dans Valeurs actuelles la semaine dernière, sur la politique économique de Bruno Le Maire :


Nous sommes tous séparés du fait du confinement mais nous prenons bien sûr régulièrement des nouvelles de chacun.

SB – Votre grand-père entretenait des relations amicales avec plusieurs personnages politiques et/ou journalistes turcs. Suivez-vous l’actualité turque ?

Marion Maréchal – En effet, mon grand-père, Jean-Marie Le Pen, a notamment bien connu l’ancien premier ministre Necmettin Erbakan.
Malheureusement je n’ai pas le plaisir de fréquenter des acteurs de la vie politique ou médiatique turques. Mon mandat de député ne m’en a pas donné l’occasion à l’époque.
L’actualité turque en France s’est principalement focalisée dernièrement sur les interventions turques en Syrie ou sur le chantage aux migrants aux portes de la Grèce.
Vue d’ici, l’attitude du Président Erdogan est inquiétante. Vouloir attiser, pour des raisons politiques, idéologiques et électorales, le choc civilisationnel entre l’Islam et l’occident chrétien n’est pas la voie à suivre. Ni les peuples musulmans, ni les peuples chrétiens n’ont intérêt à une telle lecture du monde.
De ce point de vue, le fait que le Président Erdogan ait pu qualifier l’assimilation des Turcs en Allemagne à un «crime contre l’humanité» il y a quelques années est totalement incompréhensible... Il semble reprocher aux Européens de vouloir appliquer ce qu’il veut pratiquer énergiquement en Turquie, à savoir la défense de sa culture, de son identité, de son héritage spirituel national.

SB – Comment vous occupez-vous en ces jours de confinement ? Auriez-vous peut-être des livres à proposer ?

Marion Maréchal – J’écris des interviews, je continue de m’occuper de l’ISSEP, l’école supérieure de science politique que je dirige. Nous travaillons d’ailleurs à la mise en place d’un centre d’analyse et de prospective au sein de l’école pour réfléchir aux solutions d’avenir. Enfin, je lis, notamment Pensées pour soi du grand empereur romain Marc-Aurèle, le grand échiquier de Brezinski sur la géopolitique américaine et le testament politique de Richelieu, ministre du roi de France Louis XIII. Je ne peux que conseiller les trois, on y trouve matière à réflexion personnelle et politique...
En France, nous avons admiré la capacité turque, au XXe siècle, à construire un État-nation moderne. Et l'on continue à penser que la Turquie est essentielle pour l'équilibre des puissances. C'est pourquoi il est important de ne pas se tromper de combat, d'instaurer un dialogue entre États-nations souverains plutôt que d'alimenter des logiques supranationales ou impériales qui
débouchent toujours sur du chaos.

SB – Comment vous occupez-vous en ces jours de confinement ? Auriez-vous peut-être des livres à proposer ?

Marion Maréchal – J’écris des interviews, je continue de m’occuper de l’ISSEP, l’école supérieure de science politique que je dirige. Nous travaillons d’ailleurs à la mise en place d’un centre d’analyse et de prospective au sein de l’école pour réfléchir aux solutions d’avenir. Enfin, je lis, notamment Pensées pour soi du grand empereur romain Marc-Aurèle, le grand échiquier de Brezinski sur la géopolitique américaine et le testament politique de Richelieu, ministre du roi de France Louis XIII. Je ne peux que conseiller les trois, on y trouve matière à réflexion personnelle et politique.


Emmanuel Macron continue plus que jamais de plaider pour une «souveraineté européenne» autrement dit pour un renforcement de l’échelon européen précisément au moment où l’on en a vu les limites de cette instance supranationale.
Le continent européen souffre de plusieurs grandes problématiques : un libre-échange effréné, une immigration de masse à bas niveau socio-professionnel, le développement de réseaux terroristes, l’abandon d’une volonté de puissance, le départ d’industries essentielles. Sur tous ces sujets, les gouvernements en place se rapprochent plus du pyromane que du pompier.
Fort heureusement l’Europe bénéficie de nombreuses ressources, elle reste le premier marché du monde et dispose d’une recherche d’excellence. Si l’on ramène la création de richesse par habitant, les Français restent 4 fois plus productifs que les Chinois !

SB – Vous êtes une figure primordiale de la « droite nouvelle-génération » en France. Les clivages entre les droites européennes se sont accentués. On parle aujourd’hui d’un milieu conservateur classique, d’un milieu populiste, d’un milieu nationaliste et d’un milieu national-conservateur. Vos efforts pour unir les droites, du moins en France, datent d’un certain bout de temps déjà. A-t-on, à votre avis, besoin d’un néologisme pour englober toute cette diversité ?

Marion Maréchal – Il faudra plus que des mots pour recomposer le paysage politique et unir des électorats. Tous ces termes appartiennent à la science politique mais sur le terrain, le mouvement est clair. Nous sommes en train d’assister au rejet radical de toute une génération politique et à la montée de profondes ou aspirations dans la société : sanctuarisation de l’Etat- nation, indépendance nationale, défense de l’identité historique et culturelle, volonté d’un Etat stratège protecteur, refus de l’ouverture totale des frontières humaines et économiques, recours à une démocratie, locale, directe et plus représentative, intransigeance sécuritaire. Le paysage politique va certainement se recomposer de manière décisive et durable autour de ces grands thèmes dans un proche avenir en France.

SB – Vos apparitions médiatiques ont progressé dernièrement. Est-ce qu’il s’agit de signaux annonçant un certain « retour » à la politique active ?

Marion Maréchal – D’une certaine manière, je n’ai jamais totalement renoncé à la politique. Du moins, en souhaitant m’éloigner de la politique politicienne, ai-je toujours à cœur la Politique – avec une majuscule. En créant l’Institut de sciences sociales économiques et politiques, j’ai souhaité contribuer à former une nouvelle classe dirigeante pour mon pays. C’est une forme d’engagement politique ! Mon objectif est de pallier les carences que j’ai pu constater dans la formation de l’élite française. Un bon gouvernement doit bénéficier d’un fort esprit critique, loin du conformisme du « politiquement correct », et d’une solide culture générale. Il doit pouvoir convoquer l’expérience du passé pour se projeter dans le temps long. Il doit penser au-delà des logiciels économiques, des présupposés sociologiques, de l’approche géopolitique simpliste entre les Etats « gentils » et les Etats « méchants » ou des éphémères « valeurs » à la mode. Il doit être préparé à faire face aux grands enjeux du 21ème siècle : l’explosion démographique, les flux migratoires inédits, le terrorisme fondamentaliste, la souveraineté numérique, les tensions sur les ressources stratégiques et donc les menaces pour l’équilibre et la paix de la planète. Par ailleurs, bien que je ne souhaite pas pour le moment revenir dans le jeu électoral, je n’ai jamais dit que j’y renonçais définitivement.

SB – Lorsqu’il s’agit de la famille Le Pen, les liens familiaux ce sont aussi des liens essentiellement politiques. Avez-vous récemment eu l’occasion de discuter des sujets d’actualité avec votre grand-père et votre tante ?

Marion Maréchal – Nous sommes une famille publique, cela ne nous empêche d’être une famille comme les autres avec ses amours, ses disputes et ses réconciliations.


Ces secteurs permettent de lutter contre la désertification des territoires ruraux et de limiter ainsi la densité croissante des métropoles qui entrainent de nombreux maux : uniformisation de l’économie, accaparement de la richesse nationale, concentration des services et investissements publics au détriment des autres territoires, précarité, violences urbaines, envolée des prix de l’immobilier. Au-delà, de la responsabilité des pouvoirs publics de favoriser les circuits-courts notamment par la participation des grandes surfaces, l’autre enjeu central est celui de l’organisation du territoire. La tendance européenne est aujourd’hui à la « métropolisation », aux villes-mondes internationalisées ; au contraire, nous devons défendre le modèle des villes moyennes sur tout le territoire. Cela vaut, selon moi, pour toutes les Nations du monde.

SB - Dans le monde, l’enjeu de l’écologie est davantage délaissé au profit de la gauche. Vous avez critiqué dernièrement cette perspective, en vous attaquant au symbole que représente dorénavant la fameuse Greta. Vous vous êtes exprimée en disant que la valeur « écologie » était intrinsèquement liée à la droite ou plus exactement au conservatisme. Pensez-vous que le patriotisme au XXIe siècle doit être inexorablement écologiste ?
Marion Maréchal – L’écologie à savoir la préservation d’une biodiversité, d’un terroir, des paysages est un réflexe profondément conservateur. L’écologie ne devrait pas être une idéologie. Elle est une tendance naturelle humaine à chérir, à entretenir et à préserver son territoire. Elle doit être encouragée et facilitée par les choix politiques. Je déplore que la question écologique ait été confisquée par la gauche, par des lobbys, par des comités supranationaux. La question du réchauffement climatique, et les oppositions sans fin sur son fondement ou non, ont occulté l’écologie réelle : celle du quotidien qui ne peut être que locale et donc prioritairement traitée au niveau national : le mode de consommation individuelle, le recyclage des déchets, la régulation des produits chimiques et des pesticides, la limitation de l’urbanisation dans certaines zones, le contrôle de la pêche, etc. Ce slogan « problème global, réponse globale » est une absurdité, il conduit à de grands shows internationaux qui débouchent sur des déclarations d’intention sans lendemain. Ainsi chaque pays se décharge de sa responsabilité sur le non-respect des engagements du voisin.

SB – Concrètement, y-a-t-il un modèle précis qui vous vient à l’esprit ?

Marion Maréchal – La première démarche écologique est de rapprocher le lieu de production, du lieu de distribution et de consommation. C’est pourquoi la gauche internationaliste ne peut pas être légitime sur ce sujet !
Cette démarche écologique se fera d’abord par la volonté nationale car seuls les Etats ont la légitimité politique et le pouvoir de coercition nécessaire pour associer les citoyens à une démarche écologique. Le patriotisme inclut nécessairement une dimension écologique tout simplement car en épuisant la terre par la production industrielle, en gaspillant nos ressources, en détruisant notre biodiversité, nous menaçons l’avenir et la prospérité de notre nation. La France d’ailleurs est l’un des pays les plus vertueux du monde de ce point de vue.
Ce thème, qui rejoint finalement celui de la « vie sobre » promue par le catholicisme, vous pouvez le retrouver dès le 19ème siècle dans des courants politiques de droite telle que le catholicisme social. Aujourd’hui, la notion d’« écologie intégrale », à la fois humaine et naturelle à le vent en poupe dans une grande partie de la nouvelle génération de la droite française.

SB – Quel monde mais surtout quel ordre mondial attendez-vous qu’il se dessine dans la période « post-Covid19 » ?

Marion Maréchal – Je crains qu’il ne faille pas attendre des dirigeants du vieux monde qu’ils construisent le nouveau.


Le véritable coup de grâce pourrait davantage venir du départ d’une autre puissance fondatrice après le Royaume-Uni. Et contrairement à ce que l’on peut imaginer, il n’est pas invraisemblable que ce puisse être un jour l’Allemagne post- Merkel. L’Italie, également, a mis ce sujet au cœur du débat politique, néanmoins sa situation économique, son endettement lui offre moins de liberté.
Il est vrai que les peuples européens, notamment à l’ouest et au sud, sont de plus en plus sceptiques sur l’utilité de ce dispositif et l’efficacité des politiques choisies. Il faut rappeler que déjà, en 2005, les Français avaient majoritairement dit non au référendum sur le traité de constitution européenne. Malgré cela, le traité leur fut imposé par le parlement. Cette fédéralisation forcée a alimenté la défiance.

SB – En même temps, les nations européennes redécouvrent leurs frontières...

Marion Maréchal – Il est probable que la suspension des deux grands dogmes européens en raison du COVID : l’espace Schengen de libre-circulation et le pacte de stabilité (imposant aux Etats de ne pas dépasser les 3% de déficit) soient durablement suspendus. L’ADN de l’UE est donc remis en cause et beaucoup d’Etats, sous la pression de leurs peuples, vont probablement profiter de la situation pour contourner les règles de marché européen et assurer leur redressement. Même la Banque Centrale Européenne a abandonné ses principes en décidant d’injecter massivement des liquidités.
Souhaitons que cela permette l’ouverture d’un nouveau chapitre.

SB – En Février, lors d’une conférence tenue à Rome, vous évoquiez la création d’une alliance dite « latine » en Europe, qui engloberait la France, l’Italie, l’Espagne et le
Portugal. Pourquoi vouloir créer une telle alliance ? L’axe traditionnel Paris-Berlin ne fonctionne-t-il plus ?

Marion Maréchal – En réalité, je parlais plutôt d’une nouvelle stratégie d’alliance de la France au sein de l’Union européenne pour organiser un rapport de force plus équilibré et mieux défendre la vision française de l’Europe. Aujourd’hui le gouvernement français s’est enfermé dans un couple « franco-allemand » censé être le moteur de l’UE. Ce couple ne fonctionne pas car l’Allemagne n’a pas la même vision, la même stratégie et les mêmes intérêts que nous au sein de l’Union européenne. La France, deuxième puissance, première armée, et seul détenteur de la bombe nucléaire au sein de l’UE peut être le chef de file de pays qui souhaitent renégocier certaines politiques européennes pour mettre en place, par exemple, un protectionnisme économique européen sur certains secteurs, la préférence européenne dans les marchés publics, le refus de l’élargissement à d’autres pays et une véritable maitrise des frontières migratoires.

SB – Il me semble que chaque pays a aujourd’hui réalisé la nécessité d’être auto-suffisant en termes scientifiques et technologiques. Mais l’enjeu principal va probablement se jouer au niveau de l’autosuffisance alimentaire, donc de la production agricole. Je sais que vous prônez un patriotisme naturel, fixé dans un sens à la terre et aux traditions rurales. Le Covid-19 peut-il et doit-il marquer un retour à la terre à votre avis ? Peut-être même à un flux inversé, de la ville vers la campagne ?

Marion Maréchal – Dans un monde aux ressources finies, aux tensions latentes et à la démographie croissante, les enjeux alimentaires sont absolument stratégiques au même titre que l’énergie ou la défense. Cette indépendance agricole, au moins sur les produits de base, est le meilleur moyen d’organiser la résilience d’un pays et donc de limiter la vulnérabilité en cas de choc ou de crise.
L’agriculture, comme l’industrie, sont également de grands pourvoyeurs d’emplois.


J’ai répondu au journal truc Aydinlik sur les leçons de cette crise au niveau européen et international.

Voici la traduction:

Sinan Baykent (SB) – Nous assistons actuellement à une pandémie qui abat absolument tout sur son passage, fu moins tout qui attrait au monde « ancien ». Le Covid-19 a mis en relief les lacunes et les incapacités de certains États à agir effectivement sur les situations de crise. D’après vos propos récents, vous pensez que la France, si je comprends bien, par le biais de son gouvernement actuel, fait partie de ces États-là. Est-ce correct ?
Marion Maréchal - Bien au-delà de la France, cette pandémie met à l’épreuve le modèle commercial et économique mondial à l’œuvre depuis des décennies.
Nous constatons que la division du travail mondial consistant à vouloir spécialiser chaque pays dans des secteurs spécifiques, en abandonnant les autres, expose nos nations à de grandes fragilités en cas de crise. La France notamment, a réduit son indépendance technologique, sanitaire, médicamenteuse, alimentaire, préférant déléguer cette production à la Chine ou aux pays émergents. Nous voyons bien aujourd’hui qu’une économie de service, même à haute valeur ajoutée, ne permet pas d’absorber les chocs. La « start-up nation », slogan utilisé par Emmanuel Macron, a montré ses limites en cas de pénurie et nous rend dépendance de l’étranger sur des produits de base.

SB – La situation est plus ou même semblable partout, on dirait...

C’est vrai, nous ne sommes pas les seules victimes de ce modèle. De nombreux pays africains souffrent également de la concentration de leur culture sur certains aliments. Cela contribue à leurs difficultés à nourrir correctement les populations locales. Sans parler que c’est un drame pour la biodiversité.
Cette crise devrait provoquer une prise de conscience politique, en particulier en Europe, pour organiser la relocalisation de certaines productions stratégiques, la diversification de chaque économie et la promotion des circuits-courts.
La complémentarité des pays de monde devrait se réaliser dans le partage de l’excellence plutôt que dans une course effrénée aux délocalisations, alimentée par la recherche du moins-disant social.

SB – Qui seront, selon vous, les grands perdants de cette crise sanitaire en France, lorsque tout sera fini ?


Marion Maréchal – Les grands perdants seront avant tout les artisans, les commerçants, les professions libérales, les indépendants. Ceux-là même, d’ailleurs, qui pour beaucoup ont endossé un Gilet Jaune en novembre 2018 et toute l’année qui a suivi. Cette mise à l’arrêt complète de l’économie va les frapper fortement et frapper fortement les très petites et moyennes entreprises. Il faut s’attendre à une augmentation conjoncturelle du chômage. L’enjeu dorénavant est de s’assurer que les aides nationales et européennes soient adaptées, ne se limitent pas à de simples garanties de prêts et aillent bien à l’économie réelle et pas seulement financière. Il faudra également que cette libération massive d’argent se fasse au bénéfice des investissements stratégiques d’avenir (santé, éducation, défense, agriculture, etc.) en ne se limitant pas à la seule question de l’hôpital.

SB – Les institutions de l’Union Européenne (UE) semble également être complètement dépassées par ce qui se passe. Des États comme l’Italie, l’Espagne ou encore la Serbie se sont ouvertement pleins de l’immobilisme européen durant cette crise. L’ensemble des peuples européens ne cachent plus leur mécontentement face au brouhaha que dégage Bruxelles. Selon vous, le Covid-19 va-t-il amener la fin du projet européen tel qu’on l’a connu ?

Marion Maréchal – Il est vrai que Bruxelles avec ses 10 000 fonctionnaires n’a pas été au rendez-vous ni pour coordonner les réponses, ni pour faciliter les solidarités, ni pour apporter une aide importante et rapide.
Mais l’Union européenne a organisé beaucoup d’interdépendances entre les Etats. Il est peu probable qu’elle s’effondre soudainement.




“L’esprit du vieux monde doit changer”. J’ai répondu au journal turc Aydinlik sur les leçons de cette crise au niveau européen et international. ⤵️





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