15 janvier 2021
Hier, je disais que j’avais beaucoup marché pendant les confinements. J’ai également organisé, avec quelques amis désintoxiqués de leur télécran, des pique-niques sauvages. C’était à la fois peu de chose et beaucoup, au regard de la psychose ambiante. Avec, toujours, l’impression étrange d’être de ces derniers humains dans un film de zombies.
En 2014, j’ai publié chez Gallimard un roman intitulé « Le regard des princes à minuit ». Il y est question d’une poignée de jeunes gens décidés à défier leur époque. Ils ont recours pour cela non à l’affrontement mais au Pas de côté, à l’exploration d’autres voies propres à décontenancer l’air du temps. A redonner de l’épaisseur au monde et à l’existence. Une sorte d’insurrection poétique. Vaste et enthousiasmant programme.
« Où est-elle donc passée, cette plaisante culture de l'art de vivre ? Cette existence fondée sur une acceptation joyeuse de la vie ? Disparue ! Disparue, et peut-être à jamais. »
Ernst Jünger, Carnets de guerre
Hier, je disais que j’avais beaucoup marché pendant les confinements. J’ai également organisé, avec quelques amis désintoxiqués de leur télécran, des pique-niques sauvages. C’était à la fois peu de chose et beaucoup, au regard de la psychose ambiante. Avec, toujours, l’impression étrange d’être de ces derniers humains dans un film de zombies.
En 2014, j’ai publié chez Gallimard un roman intitulé « Le regard des princes à minuit ». Il y est question d’une poignée de jeunes gens décidés à défier leur époque. Ils ont recours pour cela non à l’affrontement mais au Pas de côté, à l’exploration d’autres voies propres à décontenancer l’air du temps. A redonner de l’épaisseur au monde et à l’existence. Une sorte d’insurrection poétique. Vaste et enthousiasmant programme.
« Où est-elle donc passée, cette plaisante culture de l'art de vivre ? Cette existence fondée sur une acceptation joyeuse de la vie ? Disparue ! Disparue, et peut-être à jamais. »
Ernst Jünger, Carnets de guerre