1/2 Cette semaine, nous avons eu la surprise de découvrir un article concernant Florian dans l'hebdomadaire politique britannique The Spectator.
Florian n'avait pas été contacté. L'article est très valorisant même s'il reprend une phrase de Valeurs Actuelles provenant d'un "anonyme RN". Néanmoins, cet hebdomadaire termine son article par une phrase très positive. Et, fait intéressant, il ose une belle comparaison avec Nigel Farage à l'origine du Brexit.
Lien de l'article :
https://www.spectator.co.uk/article/the-rise-of-florian-philippot-france-s-answer-to-nigel-farageTraduction française ci-dessous :
La montée en puissance de Florian Philippot… Le Nigel Farage Français…
Ce sont des temps décourageants pour la France. Le couvre-feu de 18 heures et la fermeture des bistrots et des théâtres ont ôté tout le plaisir de la vie. Que faire le soir sinon regarder la télévision ?
Jeudi soir, les téléspectateurs ont assisté à un débat politique en direct, considéré comme la salve d'ouverture de la campagne présidentielle de 2022. Les Français qui souffrent depuis longtemps en ont encore pour 15 mois. Le débat a opposé Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, à Marine Le Pen du Rassemblement national (RN). Selon l’estimation du Monde ce matin, ce fut une rencontre « cordiale » dominée par un sujet : l’islamisme.
On a beaucoup parlé d'un sondage d'opinion dans lequel Marine Le Pen devance Emmanuel Macron au 1er tour dans les intentions de vote et les place au coude-à-coude au second tour.
Néanmoins, cela en dit long sur le fait que Marine Le Pen n'a pas su tirer davantage parti de la gestion confuse de la pandémie par le gouvernement et à quel point sa position pourrait être différente si elle avait adopté une autre réponse. Au lieu de cela, elle s'est alignée sur la politique du gouvernement en matière de confinements, de couvre-feux et de fermetures, et a rarement eu quoi que ce soit de critique à dire sur l'administration de Macron. Cet échec (applicable à tous les partis traditionnels) à défendre les « petits gens » qui souffrent de la pire récession depuis la seconde guerre mondiale a créé un vide politique. C'est là qu’on trouve Florian Philippot comme réponse de la France à Nigel Farage.
Si son nom résonne, c'est parce qu'il était le numéro deux de Le Pen lors de la campagne présidentielle de 2017. Après la défaite de la présidente du FN, Philippot a quitté le Front National et créé Les Patriotes. Au cours des trois années suivantes, il s'est évanoui lentement de la scène, mais la crise du Covid a insufflé une nouvelle vie à ses aspirations politiques et il est devenu un visage coutumier de la télévision française ces dernières semaines.
Contrairement à Le Pen, d'emblée Philippot a dénoncé avec une éloquence amère qu'il qualifie de « Coronafolie » la réaction excessive et disproportionnée du gouvernement et l’instauration insidieuse de lois qui ont restreint les libertés du peuple. Il a également exprimé son inquiétude concernant le programme de vaccination, estimant qu'il conduirait à la création d'un « passeport » qui sera utilisé pour restreindre davantage la circulation des personnes en France et dans l'UE.
Pour ses adversaires, c'est la preuve que Philippot est un « antivaccin ». Mais sa position sur tous les sujets Covid a été entendue par un nombre important de Français qui désespèrent de leur existence sans joie et craignent pour leur prospérité future.
Philippot est devenu leur voix, et il parle également au nom du nombre sans cesse croissant de citoyens français qui souhaitent suivre la Grande-Bretagne hors de l'UE. Philippot était un partisan du « Frexit » il y a quatre ans, mais peu de gens le prenaient au sérieux. Ils le suivent maintenant, consternés par l'inefficacité de l'UE à gérer le déploiement des vaccins.
«
Covid a fait avancer la cause de Frexit comme jamais auparavant », a-t-il tweeté samedi dernier, le jour où il s’est exprimé lors d’un rassemblement à Paris pour exiger la réouverture de la société.