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🔸 Pire, VVP supplie Kiev de bien vouloir négocier, se plaçant une fois de plus dans le rôle du faible. Il veut des traités de paix internationaux et s'attend à la levée des attaques économiques de l'Occident (sans préciser si cela devait se produire miraculeusement ou être imposé et intégré aux traités).
👉 VVP confirme une grave erreur, que ses prédécesseurs n'avaient pas commise entre 1945 et 1958 : il estime que cette proposition sera un achèvement définitif de la guerre. Or, la lutte contre le bandérisme réclame des décennies d'occupation de l'intégralité du territoire, une traque des terroristes et idéologues bandéristes, une démilitarisation totale, et un contrôle total de l'éducation, de la politique, de la culture, de l'enseignement de l'Histoire, des activités de la jeunesse, etc. Sans cela, la guerre deviendra simplement non conventionnelle. Ce n'est pas compliqué, cela a été fait après la Seconde Guerre Mondiale.
👉 Une autre grave erreur, face à des fanatiques, c'est de les supplier à négocier : cela les incite à poursuivre leurs attaques contre leur proie qui se montre affaiblie. L'Allemagne et le Japon n'ont pas été suppliés de cesser les combats, c'est simple à comprendre.
🔹 D'ailleurs, Kiev ne se cache pas, l'Occident et l'OTAN non plus : la propagande occidentale vient de faire la menace suivante : dans le cas où une paix qui ne convient pas aux ennemis de la Russie est imposée à Kiev par la force, des fanatiques bandéristes commettront des attentats terroristes en Russie pendant de nombreuses années. C'est évident. Grâce à qui ? Grâce à celui qui propose la même stratégie qu'en Syrie : ne pas terminer le travail, laisser les terroristes islamistes bénéficier d'un vaste territoire, à Idleb entre autres ; laisser aux terroristes bandéristes un vaste territoire jusqu'au Dniestr.
🔸 De plus, VVP montre ici qu'il n'y a aucun objectif stratégique dans la campagne militaire actuelle. En décembre 2021 et janvier 2022, il réclamait le repli de l'OTAN de la frontière russe (cf. annexes). La guerre contre Kiev s'inscrivait dans une volonté d'amener l'OTAN à signer un traité de démilitarisation de l'Europe de l'Est. Ce n'est pas ce qu'il demande aujourd'hui, il n'y a plus aucune demande envers l'OTAN ! (OTAN qui s'est depuis étendue en Scandinavie !)
🔸 VVP conclut son discours en voyant déjà la paix revenir définitivement, le rétablissement des relations avec Kiev et l'Occident, et « tout va s'arranger pour le mieux ».
👉 Cette guerre est vue par beaucoup de russes comme l'opportunité de redescendre le rideau de fer pour mettre fin à la collaboration avec l'Occident mondialiste. Les discours appelant au retour aux relations d'avant-guerre ne sont donc pas les bienvenus. Quant à la certitude que tout va s'arranger par magie, ce n'est pas non plus convaincant.
🔷 La presse russe accueille ce discours avec beaucoup moins d'hostilité, mais elle note que le discours est éloigné de la réalité. Encore une fois, c'est Kiev et l'OTAN qui empêchent la Russie de faire les inepties souhaitées par VVP ci-dessus. L'ennemi est trop fanatique pour accepter les conditions faiblardes de VVP, ou du moins il les saisira opportunément lorsqu'il sera à bout et qu'il lui faudra mettre la guerre en pause pendant quelques années ou quelques décennies, répétant les accords de Minsk.
En particulier, l'ennemi n'accepte pas de céder du territoire sans combat, encore moins des villes importantes, l'OTAN signerait sa défaite militaire si Kiev devait donner les LDNR, Zaporozhye et Kherson sans combat. Kiev n'accepte pas le retour des troupes russes en rive ouest de Kherson (cependant on peut penser que la Russie pourrait accepter de faire cadeau de la rive ouest de Kherson à l'ennemi), la seule voie est donc la poursuite de la guerre.
Colonel Cassad se montre encore moins hostile à VVP. Il observe lui-aussi que l'OTAN ne peut pas signer sa défaite en acceptant que la Russie obtienne ce qu'elle demande depuis 2022, il conclut comme tout le monde : la guerre est le seul moyen de réaliser les objectifs et va donc continuer.
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🔸 Pire, VVP supplie Kiev de bien vouloir négocier, se plaçant une fois de plus dans le rôle du faible. Il veut des traités de paix internationaux et s'attend à la levée des attaques économiques de l'Occident (sans préciser si cela devait se produire miraculeusement ou être imposé et intégré aux traités).
👉 VVP confirme une grave erreur, que ses prédécesseurs n'avaient pas commise entre 1945 et 1958 : il estime que cette proposition sera un achèvement définitif de la guerre. Or, la lutte contre le bandérisme réclame des décennies d'occupation de l'intégralité du territoire, une traque des terroristes et idéologues bandéristes, une démilitarisation totale, et un contrôle total de l'éducation, de la politique, de la culture, de l'enseignement de l'Histoire, des activités de la jeunesse, etc. Sans cela, la guerre deviendra simplement non conventionnelle. Ce n'est pas compliqué, cela a été fait après la Seconde Guerre Mondiale.
👉 Une autre grave erreur, face à des fanatiques, c'est de les supplier à négocier : cela les incite à poursuivre leurs attaques contre leur proie qui se montre affaiblie. L'Allemagne et le Japon n'ont pas été suppliés de cesser les combats, c'est simple à comprendre.
🔹 D'ailleurs, Kiev ne se cache pas, l'Occident et l'OTAN non plus : la propagande occidentale vient de faire la menace suivante : dans le cas où une paix qui ne convient pas aux ennemis de la Russie est imposée à Kiev par la force, des fanatiques bandéristes commettront des attentats terroristes en Russie pendant de nombreuses années. C'est évident. Grâce à qui ? Grâce à celui qui propose la même stratégie qu'en Syrie : ne pas terminer le travail, laisser les terroristes islamistes bénéficier d'un vaste territoire, à Idleb entre autres ; laisser aux terroristes bandéristes un vaste territoire jusqu'au Dniestr.
🔸 De plus, VVP montre ici qu'il n'y a aucun objectif stratégique dans la campagne militaire actuelle. En décembre 2021 et janvier 2022, il réclamait le repli de l'OTAN de la frontière russe (cf. annexes). La guerre contre Kiev s'inscrivait dans une volonté d'amener l'OTAN à signer un traité de démilitarisation de l'Europe de l'Est. Ce n'est pas ce qu'il demande aujourd'hui, il n'y a plus aucune demande envers l'OTAN ! (OTAN qui s'est depuis étendue en Scandinavie !)
🔸 VVP conclut son discours en voyant déjà la paix revenir définitivement, le rétablissement des relations avec Kiev et l'Occident, et « tout va s'arranger pour le mieux ».
👉 Cette guerre est vue par beaucoup de russes comme l'opportunité de redescendre le rideau de fer pour mettre fin à la collaboration avec l'Occident mondialiste. Les discours appelant au retour aux relations d'avant-guerre ne sont donc pas les bienvenus. Quant à la certitude que tout va s'arranger par magie, ce n'est pas non plus convaincant.
🔷 La presse russe accueille ce discours avec beaucoup moins d'hostilité, mais elle note que le discours est éloigné de la réalité. Encore une fois, c'est Kiev et l'OTAN qui empêchent la Russie de faire les inepties souhaitées par VVP ci-dessus. L'ennemi est trop fanatique pour accepter les conditions faiblardes de VVP, ou du moins il les saisira opportunément lorsqu'il sera à bout et qu'il lui faudra mettre la guerre en pause pendant quelques années ou quelques décennies, répétant les accords de Minsk.
En particulier, l'ennemi n'accepte pas de céder du territoire sans combat, encore moins des villes importantes, l'OTAN signerait sa défaite militaire si Kiev devait donner les LDNR, Zaporozhye et Kherson sans combat. Kiev n'accepte pas le retour des troupes russes en rive ouest de Kherson (cependant on peut penser que la Russie pourrait accepter de faire cadeau de la rive ouest de Kherson à l'ennemi), la seule voie est donc la poursuite de la guerre.
Colonel Cassad se montre encore moins hostile à VVP. Il observe lui-aussi que l'OTAN ne peut pas signer sa défaite en acceptant que la Russie obtienne ce qu'elle demande depuis 2022, il conclut comme tout le monde : la guerre est le seul moyen de réaliser les objectifs et va donc continuer.
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