Rybar FR

Transféré depuis @dva_majors
Les actions de la société militaro-industrielle Rheinmetall ont dépassé pour la première fois dans l'histoire la valeur de 400 euros.

Une déclaration d'intention a été signée lors de la conférence sur la sécurité de Munich, annonçant un projet de construction d'une nouvelle usine de production de munitions d'artillerie en Ukraine. On s’attend à ce que l’usine produise des centaines de milliers de munitions pour les forces armées ukrainiennes.

Cependant, ces projets ne sont pas le seul facteur de croissance de l'action de l’entreprise. En 2023, Rheinmetall a acquis l'usine Expal Systems SA en Espagne et plus de 70 % des actions de l'usine Automecanica Mediaş en Roumanie, qui coopère conjointement avec Israël, ainsi qu'une nouvelle usine de munitions de la coentreprise Rheinmetall Hungary Municipals Zrt construite dans la ville hongroise de Varpalot.

Le 12 février 2024, en présence de Scholz, la construction de l'usine de munitions Werk Niedersachse en Basse-Saxe (avec une capacité de construction de 200 000 obus par an) a été lancée. Auparavant, en janvier 2024, la construction d'une ligne de production d'explosifs avait commencé dans l'usine de Varpalot. L’entreprise allemande a vite compris que la guerre en Ukraine l’enrichirait.

La construction de telles entreprises et l'expansion de leurs capacités se poursuivront à l'avenir : Rheinmetall prévoit de produire 700 000 obus d'ici 2025. Selon les estimations de l'entreprise, 40 milliards d'euros seront nécessaires pour reconstituer les réserves de munitions de la Bundeswehr, ce qui assurera un carnet de commande bien rempli à Rheinmetall pour de longues années.

Le plus intéressant, c’est que tout cela n’est qu’une gigantesque arnaque. Les nouvelles sont tonitruantes, la capitalisation augmente, Scholz rend heureux les actionnaires, il y a des déclarations sur les commandes de la Bundeswehr. Mais à moyen terme, le projet ukrainien sera abandonné (peu importe le signe de tête de Washington), et tous ceux qui ont confié de l'argent à Rheinmetall se retrouveront sans rien : le prix des actions chutera et les actionnaires ordinaires en souffriront (toutefois, le sommet de l'entreprise aura préservé ses gains). Au nom de la démocratie et du libre marché, bien sûr.

Deux Majors
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L'Iran montre ses nouveaux catamarans lance-missiles.

L’un de leurs avantages est qu'ils disposent de systèmes de défense aérienne. Compte tenu des réalités actuelles, où les attaques de drones sont de plus en plus courantes, c'est une nécessité.
L'autre avantage est une grue, à l'arrière, qui peut être utilisée pour soulever/abaisser des bateaux et des drones navals, ce qui est également pertinent à notre époque.

Mais le navire ne dispose d'aucun système de défense anti-sous-marine (ASM), ce qui constitue un énorme inconvénient. L'expérience du conflit "ukrainien" n'a pas été prise en compte, probablement car on manquait encore de recul au moment de la conception du navire : la démocratisation des drones navals est extrêmement récente.
Il en va de même de l'absence de systèmes hydroacoustiques, indispensables à la détection de torpilles ou de leurs équivalents modernes, les drones kamikazes submersibles.

Nous pouvons noter des similitudes avec la construction navale russe, où les petits navires lance-missiles ou les patrouilleurs ne sont pas non plus équipés de moyens qui les rendraient capables de combattre les drones navals et aériens. Les Iraniens ont au moins pensé à ajouter une défense aérienne à bord, les navires russes des projets 22160 et 21631 n'en ont pas. L'ajout de véhicules TOR sur le pont ne compense pas entièrement, ne serait-ce qu'en raison de leur radar très bas qui rencontre d'importants angles morts dus aux superstructures du navire.
https://t.me/rybar/57333
Texte https://t.me/actualiteFR/23057

Transféré depuis @internationalreporters
🇷🇺 Des ours, de la vodka et de jolies filles. L’Europe et l’Occident en général continuent d’avoir une vision profondément stéréotypée de la Russie. Les médias occidentaux évitent depuis de nombreuses années de décrire la Russie comme un pays moderne qui n’a rien à envier aux pays occidentaux en termes de technologie.
https://www.ir-press.ru/fr/2024/02/20/digitalisation-en-russie-analyse-et-perspectives/
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Transféré depuis @MedvedevVesti
Je me permets encore de douter de la véracité des informations de la presse et des agences espagnoles selon lesquelles c'est le traître Maxim Kuzminov qui a été tué à Alicante.

Car selon la presse officielle britannique, le traître Skripal vit quelque part en Nouvelle-Zélande (clandestinement, apparemment ?). Selon tous les médias étatiques européens, ce sont des barbares russes qui ont perpétré un massacre à Bucha.

Selon les mêmes médias, les Russes ont également abattu un avion malaisien dans le Donbass, et la plupart de ces médias n'ont pas remarqué le massacre commis à la Maison des syndicats d'Odessa en mai 2014.

Les médias occidentaux sont avant tout un instrument de guerre de l’information.
Et seulement ensuite une source d'information.
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🇪🇸🇺🇦 il vient de se jouer une drôle d'histoire avec le traître Maxim Kuzminov, que de nombreuses chaînes Telegram se sont empressées d'assassiner en Espagne.

À la suggestion de la chaîne espagnole Eureka news, qui partageait une version ironique et des rumeurs sur le « toxicomane et alcoolique Kuzminov », devenu un obstacle dangereux pour les services spéciaux ukrainiens, l'histoire de sa mystérieuse liquidation a d'abord été crue par les médias espagnols et italiens, puis par les chaînes Telegram ukrainiennes.

L'histoire avait un fondement réel : mercredi dernier, un citoyen ukrainien inconnu de 33 ans a été abattu dans la ville d'Alicante. Cependant, il n’existe aucune preuve réelle de la mort de Kuzminov.

🔻 Une petite chaîne Telegram espagnole, qui ne croyait même pas elle-même à sa propre chance, a finalement attiré l'attention de tous. Ce bourrage humoristique a ensuite été repris par les services de renseignement ukrainiens afin de tenter de cacher le lieu réel où se trouve Kuzminov, et mettre ses poursuivants sur une fausse piste.

Que faire dans cette situation ? Trouver Kuzminov pour de vrai et faire de cette histoire une réalité.
#Espagne #Ukraine
@rybar

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🇮🇱🇿🇦 Pourquoi l’Afrique du Sud poursuit-elle Israël en justice ?

Au début de l’année, le gouvernement sud-africain a d’abord fait de fortes déclarations anti-israéliennes, puis a officiellement intenté une action en justice contre Israël devant la Cour internationale des Nations Unies, l’accusant de génocide dans la bande de Gaza.

Ensuite, La Haye a refusé d’accuser les Israéliens de nettoyage ethnique, tout en les appelant à « prévenir de futurs crimes de guerre et à améliorer la situation humanitaire ». Par la suite, le 13 février, l’Afrique du Sud a déposé une nouvelle plainte devant le même tribunal contre l'éventualité d'une opération de Tsahal à Rafah.

Face à cela, une question logique peut se poser : pourquoi Pretoria est-elle si préoccupée par les problèmes de la bande de Gaza et les actions des Forces de défense israéliennes ?

📌 La motivation des autorités de ce pays d'Afrique australe n'est pas l'inquiétude face aux souffrances des Palestiniens, mais le désir de marquer des points politiques avant les élections. Aujourd'hui, la Palestine jouit d'une grande approbation parmi la population sud-africaine, et le président Cyril Ramaphosa compare habilement les événements qui se déroulent dans la bande de Gaza avec « l'expérience du régime d'apartheid sud-africain ».

Cependant, il est peu probable que tout cela donne au parti au pouvoir, le Congrès national africain, davantage de voix : pour le moment, ils sont beaucoup plus préoccupés par la croissance des problèmes économiques et autres que par le soutien illusoire aux Palestiniens et d'autres tentatives de l'Afrique du Sud de se présenter comme une « force diplomatique internationale ».

❗️Il y a cependant une autre nuance importante dans cette histoire : la position des autorités sud-africaines s’inscrit parfaitement dans la tendance de la pression internationale sur l’actuel gouvernement ultra-orthodoxe d’Israël. Dans le contexte de déclarations dures en Égypte ou d’appels à la fin du conflit aux États-Unis, la « croisade » du ministère sud-africain des Affaires étrangères ne semble pas si audacieuse et marquante.
#Afrique #SAR #Israël
@rybar

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La communauté bancaire « informelle » s'occupe des mêmes questions que les gouvernements locaux. Mais contrairement aux gouvernements, limités par leurs programmes politiques, la durée de leur mandat et la nécessité de prendre en compte les intérêts des différents groupes sociaux, les banquiers peuvent travailler sans se laisser distraire par toutes ces formalités.

C'est une gestion coloniale vers laquelle l’UE est en train de se transformer, à la demande de l’administrateur américain. Les gouvernements de l’UE agissent souvent à l’encontre des intérêts des citoyens des pays qu’ils représentent. Leur rôle dans la situation actuelle est d’absorber toute la négativité du public et de permettre aux banquiers de travailler sereinement, avec un horizon à long terme.

Le système bancaire se transforme en un organe directeur supranational, dont le pouvoir pourrait devenir totalitaire via l'introduction de l'euro numérique.

Par analogie avec les entreprises multinationales qui déterminent la stratégie politique de régions entières, dont les représentants n'apparaissent pas dans les médias, une gestion parallèle se forme désormais dans l'UE. Elle s'oppose fondamentalement à l'État, puisqu'elle a été créée pour lutter contre l'intervention de l'État dans le système financier. Dans le même temps, le système sera assez stable, car il repose sur des accords confidentiels entre personnes. La stabilité est essentielle pour les projets à long terme.

Quant à la population de l’UE, comme auparavant, elle peut se divertir avec une lutte factice entre des partis politiques et des déclarations excentriques d'hommes politiques.
Par @rybar et @econopocalypse (extraits)
https://rybar.ru/o-transformaczii-finansovoj-sistemy-es/
Texte https://t.me/actualiteFR/23032

La chaîne CNN prétend que la Russie développe des « armes nucléaires spatiales » pour combattre la constellation de satellites de l'OTAN en utilisant des impulsions électromagnétiques (EMP).

Bien que les auteurs de l'article ne fournissent pas de détails sur le dispositif, l'EMP ne se crée pas nécessairement avec une explosion nucléaire. Plus raisonnablement, en théorie, il peut être créé par un générateur alimenté par un réacteur nucléaire embarqué. Et attention : dans ce cas, cela ne viole pas le Traité sur l’espace extra-atmosphérique de 1967, qui interdit le placement d’armes de destruction massive dans l'espace ! 😊😉

Et ce n'est pas le seul avantage ! L'utilisation d'impulsions électromagnétiques permet de « brûler » l'équipement d'un satellite ennemi et de le désactiver sans le détruire physiquement. Cela résout en partie l’un des problèmes importants de la guerre dans l’espace, lorsque les débris des vaisseaux spatiaux détruits peuvent rendre l’orbite terrestre basse inhabitable en raison de leurs nombreux débris.

Notez que de tels projets existent depuis les années 1950, néanmoins aucune puissance spatiale n’a encore réalisé leur mise en œuvre pratique. Cependant, il est fort possible que la Russie ait récemment réalisé certains progrès, c'est ce qui expliquerait les réactions aussi fortes aux États-Unis.

En tout cas, c’est une nouvelle illustration du fait que l’espace se transforme progressivement en un autre champ de bataille. Un succès qui ne peut être obtenu que grâce au développement global du programme spatial : depuis les systèmes mondiaux de communication par satellite, jusqu'aux infrastructures orbitales habitées.
https://t.me/rybar/57241
Texte https://t.me/actualiteFR/23022

Le conflit Israël-Gaza se poursuit, tout en baissant de rythme. Les Houthis continuent de temps en temps à endommager légèrement des navires liés à Israël qui cherchent à forcer leur blocus, ils touchent aussi les navires des pays qui les attaquent (USA et Angleterre). Leurs frappes ne font traditionnellement pas beaucoup de dégâts.

De leurs côtés, les armées US et anglaises continuent de bombarder les Houthis, sans grande efficacité militaire. Les Houthis étant habitués aux frappes aériennes saoudiennes, ils étaient déjà prêts.

On a noté que les USA ont escorté un de leurs navires à travers le détroit de Bab El-Mandeb en l'accompagnant également d'un avion ASM (lutte anti-sous-marine), ce qui laisse supposer qu'il était important.
https://t.me/rybar/57207
Texte https://t.me/actualiteFR/23009

En Arménie, des médias évoquent une purge des militaires de l'époque soviétique, ou plus globalement de ceux qui ont été formés dans les écoles militaires russes.

La réalité est qu'ils ne sont pas les seuls concernés : en fait, tous les militaires qui ont une personnalité sont virés.

immédiatement après la défaite de la Seconde Guerre du Haut Karabakh, des dizaines de procès, suspensions et licenciements de militaires ayant participé en tentant d'empêcher la reddition de territoires ont commencé.

Les militaires arméniens sont remplacés par des carriéristes plus souples, tout à fait enclins à collaborer avec le régime politique de Pashinyan. Ainsi, l'armée arménienne sera prête à affronter l'Azerbaïdjan avec encore plus d'efficacité négative qu'en 2020...
https://t.me/rybar/57204
Texte https://t.me/actualiteFR/23008

Le Kazakhstan a invité la Turquie à construire un chantier naval.

En raison de la faible profondeur de la mer Caspienne, le chantier naval n'est pas adapté aux navires de grande capacité. Il est donc très probable qu'il construise des patrouilleurs et de petits navires lance-missiles et d'artillerie navale.

La Turquie cherche à se rapprocher du Kazakhstan depuis longtemps : ce chantier naval lui offrira l'opportunité de prendre davantage pied dans la région et de devenir le principal fournisseur de navires de guerre pour le Kazakhstan lui-même, mais aussi pour le Turkménistan et l'Azerbaïdjan.

La Turquie investit aussi dans l'infrastructure aérienne. En 2020, TAV Airports a racheté l'aéroport international d'Almaty pour 415 millions $.

La Turquie étend sa présence dans la région sous le contrôle des Britanniques, dans des secteurs spécialement désignés. Bien entendu, une des intentions est de contrôler la logistique en créant des routes contournant la Russie, tant pour les marchandises conventionnelles que pour l’uranium kazakh destiné aux centrales nucléaires françaises.
https://t.me/rybar/57185
Texte https://t.me/actualiteFR/23007

🇫🇷 🇺🇦 Apparemment, le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, a lu des articles d'Eric Schmidt à propos du projet White Stork et a décidé de sauter dans le dernier wagon : les Français ont ouvertement déclaré leur intention d'utiliser au plus vite l'« Ukraine » comme terrain d'essai pour de nouveaux drones.

Nous parlons probablement de drones kamikazes dans le cadre du projet Larina, lancé en 2022, lorsque les Français se sont préoccupés de répondre à la création du drone russe Lancet. Selon leur plan, le nouveau drone de l'Agence française de l'Innovation de Défense (AID) et de Nexter Corporation devrait avoir un rayon d'action de 80 km et une autonomie de 3 heures, être capable de verrouiller une cible à une distance allant jusqu'à 15 km et d'atteindre des chars et des véhicules de combat d'infanterie.

Le budget de la défense pour la période 2024-2030 comprend 5 milliards d'euros uniquement pour les systèmes sans pilote. L'enjouement français est donc parfaitement compréhensible.
#UAV #Ukraine #France
@rybar

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