De nombreuses personnalités de gauche ont partagé la pétition réclamant que Samira et son père ne soient pas expulsés. “Si elle est expulsée, clament-ils en choeur, Samira risque l’EXCISION“. Ce story telling, en mettant en avant Samira (alors que c’est avant tout son père qui est visé par la procédure d’expulsion), fait passer l’Etat Français pour un bourreau, complice d’une excision qui sera commise sur une mignonne petite fille, et fait passer le père de Samira pour la victime d’un Etat fasciste. Mais le père de Samira est celui qui a autorité sur Samira, et si elle venait à subir une excision en Côte d’Ivoire, cela ne saurait arriver sans qu’il ait donné son accord. En somme, la description la plus fidèle de la situation n’est pas “Si la France renvoie Samira dans son pays, elle sera excisée“, mais : “Un clandestin ivoirien menace de faire subir une excision à sa fille Samira, âgée de 10 ans, si la France l’expulse conformément à la loi.” https://www.bellica.fr/samira-on-presente-comme-une-victime-un-pere-qui-menace-de-faire-exciser-sa-fille-si-on-le-renvoie-en-cote-divoire/