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Toute crise à ses gagnants: une sélection d'entreprises qui pourraient profiter du coronavirus selon Forbes


L'Allemagne prévoit d'emprunter 156 milliards d'euros cette année, suspendant ainsi ses restrictions constitutionnelles à l'endettement pour combattre la crise du coronavirus, selon un projet de loi dont l'AFP s'est procuré une copie samedi.

Le gouvernement estime qu'il s'agit d'une "situation d'urgence exceptionnelle", justifiant de déroger à la règle de rigueur budgétaire garantie dans la constitution, selon le projet, qui doit encore être formellement adopté lundi en conseil des ministres puis dans la foulée par les députés. (dépêche AFP)


La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, annonce la suspension des règles de discipline budgétaire de l'UE, une mesure inédite qui permettra aux Etats membres de dépenser autant que nécessaire pour lutter contre les conséquences économiques du coronavirus. https://www.boursorama.com/videos/actualites/coronavirus-l-ue-annonce-une-suspension-inedite-des-regles-de-discipline-budgetaire-4b90d2bc6aed22b4c74ec9b463005af5


Intervention des Etats et certaines Banques centrales de pays du G7, plus l'Espagne, pour venir en aide à l'économie ( AFP / )


Australie: la banque centrale abaisse son taux à un plus bas historique (0,25%) (dépêche AFP)


A Wall Street, le Dow Jones continue à chuter et perd 10% (afp)


On constate pour la première fois un changement d'attitude de la part du président Macron qui affirme la santé comme une priorité : « Santé first ». Et la tendance se poursuivra samedi avec l'intervention d'Edouard Philippe, qui prend lui des décisions lourdes de conséquences pour le quotidien des Français.

Défenseur de la « start-up » nation à tout prix, face à une crise qui s'aggrave, Emmanuel Macron semble désormais être revenu aux notions d'État providence, à l'exercice régalien de sa tâche, en évoquant la solidarité, la nation, et la santé avant tout. Tout cela avant l'économie...

Ce « revirement » est bien sûr un révélateur ; celui des limites politiques d'une start-up nation et avec elle des difficultés du « new public management » face à la crise.

In fine, l'État providence - et c'est Macron lui même qui le convoque dans son discours - parait être l'élément le plus fort et adapté pour répondre à une telle urgence sanitaire. Est-ce que ce tournant sera maintenu ? L'avenir nous le dira.

https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/ce-que-le-coronavirus-nous-enseigne-de-la-gestion-de-crise-d-emmanuel-macron-842280.html


Le télétravail est-il impératif ? Oui, l'employeur est tenu d'organiser un travail à distance. Selon le ministère, le télétravail est la règle impérative pour tous les postes qui le permettent. Près de 8 millions d'emplois (plus de 4 emplois sur 10) sont aujourd'hui compatibles avec le télétravail dans le secteur privé.

Un employeur peut-il demander à un salarié de se rendre sur son lieu de travail ?
Seulement si son travail "ne peut être effectué à distance" et s'il "ne peut être différé". L'employeur est alors tenu de respecter et faire respecter les gestes barrières sur le lieu de travail et les règles de distanciation.

Toutes les entreprises qui subissent une baisse partielle ou totale d'activité sont éligibles au chômage partiel. Les entreprises disposent d'un délai de trente jours pour déposer leur demande, avec effet rétroactif.
Le chômage partiel indemnise le salarié à hauteur de 70% du salaire brut et 84% du salaire net. Il est désormais pris en charge intégralement par l'Etat jusqu'à 4,5 Smic, ce qui représente 95% des salaires. Au-delà, le différentiel est à la charge de l'employeur. Les apprentis bénéficient également du chômage partiel

L'employeur à domicile rémunère à hauteur de 80%
Les employeurs continueront de les rémunérer à hauteur de 80% de leur salaire habituel et ils se feront ensuite rembourser, via le Cesu, le centre auprès duquel ils déclarent les heures de travail.

https://www.latribune.fr/economie/france/teletravail-chomage-partiel-arret-quelles-nouvelles-regles-d-organisation-du-travail-842421.html


Après la décision de fermer tous les commerces non nécessaires la semaine dernière, l'exécutif entend venir en soutien aux indépendants, microentreprises. Un fonds de solidarité qui prévoit 2 milliards d'euros de dépenses publiques doit être mis en place par le gouvernement. Il doit viser avant tout les entreprises de restauration (160.000 personnes), le commerce non alimentaire (140.000), le tourisme (100.000). Le dispositif cible également les établissements qui ont perdu 70% de leur chiffre d'affaires (en comparant le chiffre d'affaires de mars 2019 et celui de mars 2020).

Bruno Le Maire a expliqué lors de cette conférence téléphonique que l'Etat allait mettre en place une garantie de tous les nouveaux prêts bancaires. Cette garantie doit s'élever à 300 milliards d'euros. "C'est une mesure massive calquée sur le modèle de l'Allemagne. Elle a vocation à maintenir la trésorerie des entreprises" a ajouté Bruno Le Maire. "Aujourd'hui, les banques n'ont plus de raisons de refuser des prêts".

https://www.latribune.fr/economie/france/coronavirus-l-etat-prevoit-un-plan-massif-de-45-milliards-d-euros-d-aides-842378.html


Le gouvernement n'exclut pas de nationaliser certaines grandes entreprises en danger dans une économie française à l'arrêt avec des Français confinés et des entreprises au bord de la faillite.

Certains groupes, à l'image d'Air France-KLM, vivent un supplice en Bourse et ont vu leur capitalisation fondre en quelques jours. Alors que l'Autorité des marchés financiers (AMF) a interdit pour 24 heures les ventes à découvert sur une centaine de titres, le gouvernement est prêt "à aller plus loin (...) jusqu'à l'interdiction d'un mois", a dit M. Le Maire.

Bruno Le Maire s'est toutefois voulu rassurant sur la santé des grandes banques françaises. Elles "sont attaquées sur les marchés, mais elles sont très solides", a assuré Bruno Le Maire

En attendant, la France va plonger dans la récession cette année, a prévenu le ministre. Le PIB devrait reculer de 1% en 2020 , loin de la croissance de 1,3% prévue par le gouvernement avant l'apparition du virus.

https://www.latribune.fr/economie/france/coronavirus-des-nationalisations-envisagees-face-a-la-recession-annoncee-842391.html


En ce qui concerne les prêts bancaires, la BPI offre une garantie à 90%. En théorie, aucun banquier ne doit refuser un prêt sachant que c'est BPI qui garantit derrière. Il y a plusieurs milliards d'euros qui sont en jeu. Pour les prêts en cours, les banquiers doivent pouvoir décaler certaines échéances sans pénalités. Si ce n'est pas le cas, la médiation du crédit est là pour aider les entreprises à l'égard des banques.

Ces mesures bénéficient avant tout aux très petites entreprises (TPE) et petites et moyennes entreprises (PME). Dans certains cas, ces mesures sont étendues aux ETI et un certain nombre de grands groupes. Les travailleurs indépendants, tous les commerçants qui ont fermé leurs portes le week-end dernier sont également ciblés par tous ces dispositifs. (lepoint)


Le groupe automobile français PSA (marques Peugeot, Citroën, Opel...) a annoncé lundi l'arrêt de toutes ses usines en Europe au cours de la semaine, en raison du coronavirus. (dépêche AFP)


La Bourse de Francfort plonge à -10%, plus bas niveau depuis 2013 (dépêche AFP)


ALERTE: Wall Street: la cotation reprend, le Dow Jones poursuit sa chute (-11,4%)
(dépêche afp)


La Fed a de nouveau abaissé ses taux par surprise dimanche de 1 point, les ramenant dans une fourchette comprise entre 0 et 0,25%, en raison des conséquences économiques de l'épidémie de nouveau coronavirus

La Réserve fédérale a précisé qu'elle maintiendra les taux dans cette fourchette jusqu'à ce que la crise soit passée.

La Fed a par ailleurs annoncé l'achat de 500 milliards de dollars de bons du Trésor et de 200 milliards de dollars de titres hypothécaires. Face à l'affolement, elle avait abreuvé les marchés en liquidités toute la semaine, apportant plusieurs milliers de milliards de dollars, et avait renoué avec les rachats de dette américaine à travers les bons du Trésor. Le président Trump a salué immédiatement le geste de la Banque centrale qu'il n'a eu de cesse de critiquer ainsi que son président Jérôme Powell.

https://www.latribune.fr/economie/international/la-fed-baisse-encore-ses-taux-842196.html


Le ministre français de l'Economie et des Finances a chiffré dimanche à "plusieurs dizaines de milliards d'euros" le coût de l'aide de l'Etat aux acteurs économiques affectés par l'épidémie de coronavirus.

L'Etat fera le nécessaire pour s'assurer que les banques prêtent aux entreprises ce dont elles ont besoin en terme de trésorerie", a-t-il ajouté. "Demain matin, nous annoncerons une série de mesures supplémentaires". Selon Les Echos, le gouvernement préparerait un plan de sauvetage économique qui pourrait aller jusqu'à 40 milliards d'euros.

https://www.latribune.fr/economie/france/coronavirus-le-maire-evoque-une-aide-de-dizaines-de-milliards-d-euros-842182.html


BpiFrance

Le gouvernement a mis à contribution Bpifrance pour soutenir la trésorerie des PME et des entreprises de tailles intermédiaires, via notamment l'octroi aux banques d'une garantie à 90% des crédits qu'elles accordent à ces entreprises en difficulté.

Ce plan "permet d'injecter 3 milliards d'euros de crédit dans l'économie française", a indiqué le patron de la banque publique, ajoutant que "s'il faut plus, s'il faut passer à 6, 7, 8 ou 9 milliards, on le fera".

https://www.latribune.fr/economie/france/si-on-evite-une-depression-collective-ca-repartira-nicolas-dufourcq-bpifrance-842130.html


L'Amérique Face au Virus

Les Etats-Unis n'ont pas de système de couverture universelle pour la santé et des millions d'Américains ne sont pas, ou mal, assurés, tandis que les congés maladie payés ne sont accessibles qu'à une minorité d'employés, beaucoup étant payés à l'heure. Cela rend la société américaine plus vulnérable à l'épidémie, beaucoup de personnes n'étant pas en mesure d'arrêter de travailler pour rester confinées chez elles.

La proposition de loi prévoit également un accès plus aisé à l'assurance chômage, ainsi qu'aux bon alimentaires, notamment pour les enfants privés d'école pour éviter la propagation, et débloque des fonds fédéraux afin de financer le programme "Medicaid", couvrant la santé des Américains aux revenus les plus modestes.

Il a également promis une aide fédérale pour les prêts étudiants, qui représentent une lourde charge pour les travailleurs américains dans leurs premières années de carrière. Par ailleurs, les réserves stratégiques de pétrole des Etats-Unis vont être portées à leur maximum. Le président a dit avoir "demandé au secrétaire à l'Energie d'acheter à très bon prix de grandes quantités de pétrole brut pour le stockage aux Etats-Unis".

Les compagnies aériennes, durement affectées en raison des interdictions de vol, seront également aidées: "Nous injecterons de l'argent". Donald Trump a interdit aux voyageurs non-américains d'entrer aux Etats-Unis pendant trente jours à partir de l'espace Schengen.

Donald Trump a aussi activé vendredi une loi de 1988, le "Stafford Act", qui permet à l'Agence américaine de gestion des situations d'urgence (FEMA) d'aider les Etats et les collectivités locales en cas de "catastrophe". La Fema disposait à la fin février de plus de 42 milliards de dollars de fonds fédéraux, mais le président américain a évoqué des fonds pouvant aller "jusqu'à 50 milliards de dollars". Dans une lettre, des élus démocrates du Congrès lui avaient demandé mercredi d'activer ce dispositif pour financer à hauteur de 75% des tests de dépistage, des équipements médicaux, des structures de soins provisoires... à charge pour les Etats de payer les 25% restants.

Donald Trump a également eu recours à une autre loi votée en 1976, le "National Emergencies Act". Celle-ci autorise le président des Etats-Unis à invoquer des pouvoirs extraordinaires prévus dans d'autres textes à condition de préciser lesquels. Par simple décret, la Maison Blanche peut ainsi mobiliser la garde nationale ou réquisitionner des biens. Il s'en sert pour étendre les pouvoirs du ministre de la Santé afin qu'il assouplisse le cadre réglementaire pour donner "le maximum de flexibilité" aux hôpitaux (sur le nombre de lits, la durée des séjours, etc) et améliorer la couverture des malades.

https://www.latribune.fr/economie/international/coronavirus-trump-declare-l-etat-d-urgence-et-mobilise-des-milliards-de-dollars-842116.html


La Banque mondiale : un bailleur de fonds orienté vers le secteur privé

Le 4 mars 2020, la Banque mondiale a annoncé un plan d'urgence de 12 milliards de dollars pour financer la réponse au coronavirus. Depuis les années 1980, la Banque mondiale est le plus important contributeur financier aux programmes sanitaires grâce aux prêts qu'elle octroie. C'est en effet une institution financière, c'est-à-dire qu'elle emprunte sur les marchés financiers et prête aux États à des taux qui peuvent être inférieurs à ceux du marché, et une banque de développement, ce qui signifie que ses prêts doivent contribuer au développement des pays. Elle peut également prêter aux entreprises par l'intermédiaire de sa structure chargée des investissements privés, la Société financière internationale. Les actions de la Banque mondiale encouragent l'engagement des entreprises privées dans les systèmes de soins nationaux, directement en proposant des aides à l'investissement, et indirectement en promouvant le recours au marché pour réduire la part du budget de l'État allouée à la santé.

En 2017, la Banque mondiale a initié un nouveau mécanisme financier visant à trouver des financements en cas d'épidémie, sous la forme de « pandemic catastrophe bonds » (des « obligations catastrophes pandémiques ») : des investisseurs prennent le risque de ne plus percevoir d'intérêts ou de perdre une partie de leur capital en cas de déclenchement d'une épidémie, mais touchent un rendement très élevé tant qu'aucune épidémie ne se déclenche. Ces outils se sont révélés inefficaces : par exemple, en 2018, ils n'ont pas permis le déblocage de financements pour l'épidémie d'Ebola en République démocratique du Congo car ils étaient définis de manière trop restrictive, et l'organisme arbitre ne les a pas déclenchés. Concernant l'épidémie actuelle de coronavirus, même si des fonds sont débloqués, ils ne le seront, au mieux, qu'en avril - bien trop tard, alors qu'il est crucial d'agir rapidement en cas d'épidémie.

https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/que-peuvent-les-organisations-internationales-face-au-coronavirus-841890.html


L'OMS : l'autorité coordinatrice en matière d'épidémie

Depuis 1948, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est l'autorité directrice et coordinatrice dans le domaine de la santé mondiale. Elle réunit aujourd'hui 192 États membres, qu'elle soutient dans leur développement sanitaire et le renforcement de leurs services de santé. Elle établit également des normes et standards internationaux, mène des actions de formation de personnel, de promotion de la recherche, et de surveillance des épidémies. Dans ce dernier domaine, les États membres de l'OMS ont adopté en 1951 un règlement sanitaire international (RSI), révisé en 2005 à la suite de l'épidémie de SRAS, par lequel ils s'engagent à « prévenir la propagation internationale des maladies [...] et à y réagir par une action de santé publique proportionnée [...], en évitant de créer des entraves inutiles au trafic et au commerce internationaux ».

En conséquence, les États doivent mettre en place des mécanismes de surveillance au niveau national et rapporter auprès de l'OMS les « événements de santé publique » (par exemple la détection de cas de maladies infectieuses comme le Covid-19). L'épidémie d'Ebola de 2014 en Afrique de l'Ouest avait souligné que cela nécessitait des systèmes de santé bien organisés et bien financés. L'OMS se charge ensuite de disséminer l'information auprès des autres États membres et de coordonner la réponse internationale.

Dans le cas de l'épidémie de Covid-19, l'OMS a ainsi publié un plan de réponse et de préparation stratégique et envoyé des missions en Chine pour analyser (et saluer) la réponse des autorités ou en Iran pour aider le pays à faire face à l'épidémie.

Pour tout cela, l'OMS a besoin d'argent : 675 millions de dollars au total, dont 61,5 millions pour la période de février à avril 2020. Malgré l'urgence, l'OMS n'a pour l'instant reçu que 29,5 millions de US dollars, dont 9,5 millions de la fondation Bill et Melinda Gates, le plus grand donateur devant les États-Unis. Le financement de l'organisation est toujours difficile, les États membres se montrant réticents à investir massivement dans l'organisation. Cette « dépendance envers les donateurs » contraint la marge de manœuvre de l'OMS, et souligne à quel point son rôle de coordination dépend de la coopération des États.

https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/que-peuvent-les-organisations-internationales-face-au-coronavirus-841890.html

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