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😴Petite lecture du soir :
À quoi servent nos rêves ?
Les travaux ont montré que l'hippocampe, zone-clé de la mémoire, s'active fortement pendant le sommeil paradoxal : rêverions-nous pour mieux apprendre, mémoriser et consolider nos souvenirs puisque, c'est prouvé, le sommeil participe au processus de mémorisation ?
Sans doute, mais il s'agirait plus en réalité de trier, ranger et surtout oublier les informations stockées dans notre mémoire : ce serait donc un processus de nettoyage du cerveau, pour faire de la place, et éviter de surcharger nos réseaux de neurones.
Ce désapprentissage pourrait expliquer pourquoi nos songes sont irrationnels et entremêlent des images sans rapport entre elles. Ils semblent aussi avoir un rôle de régulateur des émotions vécues, nous permettant d'en diminuer l'intensité, de prendre du recul et de conserver notre équilibre psychique.
Si vous avez l'impression de ne jamais rêver, vous vous trompez !
Certes, on ne sait pas clairement si les "grands rêveurs" font véritablement plus de rêves ou juste s'ils s'en souviennent mieux, mais les travaux de l'unité Inserm 1028 , qui ont analysé l'activité cérébrale de dormeurs, ont montré que le souvenir des rêves est dû à des phases de micro réveils nocturnes qui permettraient leur encodage en mémoire : le temps d'éveil nocturne des grands rêveurs est le double de celui des petits !
Selon le neuropsychiatre américain Allan Hobson, 95 % de nos rêves disparaissent, on se souvient plus facilement de ceux du petit matin, juste avant le réveil.
👉 Les rêves négatifs ou angoissants ne doivent pas être pris "au pied de la lettre", et vécus comme des prédictions. Ainsi, l'équipe d'Isabelle Arnulf, responsable de l'unité des pathologies du sommeil de la Pitié-Salpétrière a recueilli les rêves de 700 étudiants en période de concours de médecine : beaucoup faisaient des cauchemars où ils échouaient (ils étaient en retard, tombaient malades, n'avaient pas assez de temps). Ultra anxiogène ! Mais en corrélant étudiants et résultats, elle a constaté que ceux victimes de mauvais rêves avaient un meilleur score de réussite au concours, comme si leur cerveau s'était entraîné au stress de l'examen pour améliorer leur performance.
À quoi servent nos rêves ?
Les travaux ont montré que l'hippocampe, zone-clé de la mémoire, s'active fortement pendant le sommeil paradoxal : rêverions-nous pour mieux apprendre, mémoriser et consolider nos souvenirs puisque, c'est prouvé, le sommeil participe au processus de mémorisation ?
Sans doute, mais il s'agirait plus en réalité de trier, ranger et surtout oublier les informations stockées dans notre mémoire : ce serait donc un processus de nettoyage du cerveau, pour faire de la place, et éviter de surcharger nos réseaux de neurones.
Ce désapprentissage pourrait expliquer pourquoi nos songes sont irrationnels et entremêlent des images sans rapport entre elles. Ils semblent aussi avoir un rôle de régulateur des émotions vécues, nous permettant d'en diminuer l'intensité, de prendre du recul et de conserver notre équilibre psychique.
Si vous avez l'impression de ne jamais rêver, vous vous trompez !
Certes, on ne sait pas clairement si les "grands rêveurs" font véritablement plus de rêves ou juste s'ils s'en souviennent mieux, mais les travaux de l'unité Inserm 1028 , qui ont analysé l'activité cérébrale de dormeurs, ont montré que le souvenir des rêves est dû à des phases de micro réveils nocturnes qui permettraient leur encodage en mémoire : le temps d'éveil nocturne des grands rêveurs est le double de celui des petits !
Selon le neuropsychiatre américain Allan Hobson, 95 % de nos rêves disparaissent, on se souvient plus facilement de ceux du petit matin, juste avant le réveil.
👉 Les rêves négatifs ou angoissants ne doivent pas être pris "au pied de la lettre", et vécus comme des prédictions. Ainsi, l'équipe d'Isabelle Arnulf, responsable de l'unité des pathologies du sommeil de la Pitié-Salpétrière a recueilli les rêves de 700 étudiants en période de concours de médecine : beaucoup faisaient des cauchemars où ils échouaient (ils étaient en retard, tombaient malades, n'avaient pas assez de temps). Ultra anxiogène ! Mais en corrélant étudiants et résultats, elle a constaté que ceux victimes de mauvais rêves avaient un meilleur score de réussite au concours, comme si leur cerveau s'était entraîné au stress de l'examen pour améliorer leur performance.