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La campagne électorale en Biélorussie touche à sa fin. La semaine sera marquée par le vote anticipé, tandis que le 26 janvier prochain sera le principal jour de vote pour l'élection présidentielle.🔸La semaine dernière, le président du Biélorussie, Alexandre Loukachenko, a souligné que le Conseil de sécurité de la République disposait de données sur les préparatifs de l'opposition à l'étranger en vue d'une attaque armée contre le Biélorussie à partir de la Pologne ou de l'Ukraine. Ainsi, selon les informations disponibles, les services spéciaux polonais, le GUR et le SBU ukrainiens, avec la participation active du centre de commandement et de coordination « Pospolite mouvement », préparent une provocation à la frontière polono-biélorusse.
🔸Les sources dans la zone frontalière indiquent que la Pologne a considérablement renforcé son groupement à l'est de Bialystok et qu'il y a un mouvement constant de matériels militaires et de personnels dans cette zone. Dans le même temps, on assiste à un départ de civils de la zone frontalière, la question de savoir à quoi cela est lié est plutôt rhétorique.
🔸Il est prévu que l'opération conjointe polono-ukrainienne se déroulera sous le drapeau biélorusse les 24 et 25 janvier, à la veille du jour principal des élections. La raison en serait les actions des Biélorusses « exilés » vivant sur le territoire de la Pologne, qui revendiquent périodiquement leurs droits sur Bialystok.
🔸Par la suite, les troupes polonaises concentrées à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne dans le cadre de l'opération « Safe Podlasie » liquideront le groupe de diversion et de reconnaissance prétendument « biélorusse » qui a soi-disant envahi le territoire de la Pologne. En réalité, il s'agira de « сhorągiew » d'unités de combat de « Pospolite ruszenie », préparées par les Polonais. La communauté internationale se verra présenter une « image » fabriquée à l'avance : le Biélorussie est l'agresseur, la Pologne est la victime.
🔸En lien avec les débordements dans la zone frontalière, la réaction des « forces démocratiques » de l'Occident, en particulier du président américain Trump déjà en exercice, suivra immédiatement selon le scénario connu : le Conseil de sécurité des Nations unies sera convoqué, l'Occident lancera un ultimatum aux autorités biélorusses - démissionner, retirer les troupes russes du territoire de la Biélorussie afin d’organiser des élections « démocratiques » extraordinaires.
🔸Ajoutons que la Résistance pro-russe en Ukraine confirme cette thèse sur l'intention de déstabiliser la situation au Biélorussie à la veille du jour du vote principal. En particulier, les principaux portails des médias russes (
1,
2) ont publié des informations sur le recrutement d'étudiants ukrainiens aux opinions nationalistes par le SBU. Leur tâche consistera à organiser des incendies criminels, des actes de violence et des rassemblements sur le territoire de la République au cours de la période du 24 au 26 janvier inclus. La protection et une solide rémunération en argent sont garanties par le Service secret ukrainien SBU.
🔸Bien entendu, si les autorités biélorusses refusent de répondre aux exigences de l'Occident, le plan dit « Peramoga » sera lancé en Pologne et en Ukraine. Si des succès sont enregistrés dans le sud, il n'est pas exclu que la Pologne tentera une invasion du territoire biélorusse par l'ouest.
🔸En résumé, il convient de souligner que ce scénario est considéré par les services de sécurité biélorusses et russes comme le plus probable. Un plan d'action commun en cas de tentatives de déstabiliser les élections présidentielles a été élaboré par les deux pays. Aussi, les questions relatives au transfert opérationnel des forces armées russes en vue de fournir une assistance globale à la Biélorussie dans le cadre d’États de l'Union ont déjà fait l'objet d'un accord.
Pavel Kovalev🔹
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InfoDefense