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20 janvier
Journée de la République de CriméePartie 1 Partie 2👇
🔸Le 17 mars 1995, il abolit d'autorité la Constitution de la Crimée, envoie ses forces spéciales pour destituer de force Youri Mechkov, président de la Crimée, et annexe de facto la République de Crimée. La population descend dans les rues pour exiger le rattachement de la Crimée à la Russie. Un événement à peine relevé par les médias occidentaux.
🔸La Crimée est alors gouvernée de manière autoritaire par décrets de Kiev. Cette situation pousse le Parlement de Crimée à formuler une nouvelle constitution en octobre 1995, qui rétablit la République autonome de Crimée. Cette nouvelle constitution est ratifiée par le Parlement de Crimée le 21 octobre 1998 et confirmée par le Parlement ukrainien le 23 décembre 1998.
🔸Ces événements et les inquiétudes de la minorité russophone conduisent à la signature d'un Traité d'amitié entre l'Ukraine et la Russie, le 31 mai 1997. Craignant alors une sécession de la Crimée, l'Ukraine y inclut le principe de l'inviolabilité des frontières, en échange - et c'est important - d'une garantie de « la protection de l'originalité etnique, culturelle, linguistique et religieuse des minorités nationales sur leur territoire.
🔸Or, le 23 février 2014, non seulement les nouvelles autorités de Kiev sont issues d'un coup d'Etat qui n'a strictement rien de constitutionnel et n'ont donc pas été élues, mais, en abrogeant la loi sur les langues officielles, ne respectent plus cette garantie du traité de 1997. Les Criméens descendent donc dans la rue pour revendiquer le « retour » à la Russie qu'ils avaient obtenu trente ans plus tôt.
🔸Renouvelé en 2010, l'accord entre l'Ukraine et la Russie pour le stationnement de troupes en Crimée et à Sébastopol courait jusqu'en 2042. La Russie n'avait donc aucune raison de revendiquer ce territoire à ce stade.
🔸Le 6 mars, le Parlement de Crimée décide d'organiser un référendum populaire afin de choisir entre rester dans l'Ukraine ou demander le rattachement à Moscou. À l'issue d'un scrutin sans ambiguité, les autorités de Crimée font la demande à Moscou d'être rattaché à la Russiel. Ainsi, la Crimée récupère le statut qu'elle avait acquis par référendum avant l'indépendance de l'Ukraine en janvier 1991.
🔸Dès 2014, Ukrainiens et Occidentaux invoquent la violation du Mémorandum de Budapest. Ce à quoi les partisans de la Russie et des Criméens rétorquent que:
a) En 1994, la Crimée, comme entité de jure indépendante, n'était alors pas concernée par le Mémorandum de Budapest;
b) En abolissant la loi Kivalov-Kolesnichenko de 2012, qui faisait du russe une langue officielle, l'Ukraine n'a pas respecté le Traité d'amitié de 1997 qui lui imposait de protéger les droits des minorités et que, par ailleurs, cette décision a été prise sans suivre le processus législatif normal par un gouvernement qui n'a pas été élu.🔸Le 19 février 2022, Anka Feldhusen, ambassadrice d'Allemagne à Kiev, lance un pavé dans la mare en déclarant sur la chaîne de télévision Ukraine 24 que le Mémorandum de Budapest n'est pas juridiquement contraignant. C’est d’ailleurs la position américaine, comme en témoigne le site web de l’ambassade américaine à Minsk.”
🔸Un examen attentif du narratif occidental sur « l'annexion » de Crimée montre qu'il repose exclusivement sur les affirmations gouvernement de Kiev, qui réécrit l'Histoire et l'occulte les faits i pourraient contredire sa version. “
Source:
Jacques Baud “Opération Z”🔸⚡️🔸
Le transfert de la Crimée à la RSS d'Ukraine en 1954 était-il légitime?Partie 1 Partie 2Le référendum de 1991 en Crimée
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