Les terroristes pourraient chercher à faire partir l'armée russe de ses bases situées sur le territoire qu'ils contrôlent en ex-Syrie (base navale de Tartous et base aérienne de Hmeimim) en empêchant qu'elle puisse évacuer ses matériels,
afin de les capturer pour compenser ce que l'armée israélienne a détruit. C'est ce qui pourrait expliquer leur refus de laisser accoster les navires de transport russes à la base navale russe de Tartous, où attend le matériel retiré de l'ancienne Syrie.
@knyaz_cherkasky estime que si l'armée russe doit abandonner son matériel aux terroristes (à Tartous nombreux véhicules, quelques navires utilisés par l'ancienne SAA, ..., à Hmeimim il pourra y rester des avions et hélicoptères entres autres choses), alors une fois de plus, au pire ce sera l'armée israélienne qui devra détruire tout ce qui restera là. On imagine qu'elle le fera avec très grande joie.
On préfère ne pas évoquer les soldats russes en eux-mêmes : tout dépendra de la façon dont une hypothétique évacuation aura lieu. Si ça se fait de manière concertée, ou s'il y a un assaut de racailles terroristes contre les bases russes.
Les officiels russes continuent à essayer de persuader les terroristes qu'ils bombardaient pendant 9 ans qu'il pourrait y avoir un intérêt mutuel à poursuivre une cohabitation et même une coopération militaire contre des rivaux de HTS, laissant de côté tous les principes moraux et éthiques.
Si l'accès maritime de la base navale russe de Tartous, en ex-Syrie, est bloqué par les terroristes, ils n'ont pas interdit le fonctionnement de la base aérienne russe de Hmeimim (ils filtrent tout de même ce qui en sort et en rentre par la voie terrestre).
L'armée russe a commencé à transférer du matériel stocké sur la base aérienne directement vers la Libye de LNA/Haftar. Dans les semaines passées, le matériel repartait en Russie et un autre transport avec un matériel plus ou moins ré-adapté partait de Russie vers la Libye.
En Libye, la partie russe affirme que ce n'est pas elle qui restaure la base aérienne de Maaten al-Sarra, dans le sud-est du pays. Il s'agirait des EAU, pays qui finance historiquement LNA, notamment en payant des mercenaires (dont Wagner) et qui soutient aussi les FRR au Soudan voisin. Difficile de confirmer l'une ou l'autre des thèses pour l'instant, mais il serait bénéfique à LNA que l'ensemble des forces qui la soutiennent coopèrent entre elles et partagent l'ensemble de leurs infrastructures stratégiques.
Il y a des contradictions et de l'opportunisme chez ceux qui soutiennent LNA, on l'a signalé depuis
au moins 2019.
A Jableh, ville voisine de la base aérienne russe de Hmeimim, une immense manifestation populaire s'est tenue pour protester contre les tueries des terroristes dans l'ancien pays.
Des éléments isolés de la SAA en province de Lattaquié continuent de tendre des embuscades aux terroristes,
dont un des chefs a été éliminé.
Du fait du blocus total de l'Occident contre la Syrie, les infrastructures de production d'électricité étaient dans un terrible état et peu d'hydrocarbure était livré au pays. L'Iran est devenu le principal fournisseur, par navire. Aujourd'hui, la Syrie n'existe plus, les infrastructures de production d'électricité tombent en ruines et l'Iran ne fournit plus d'hydrocarbure.
Les pétromonarchies et la Turquie ne compensent pas suffisamment et la situation continue à se dégrader.
C'est notamment ce qui motive la Turquie à reprendre avec ses terroristes les champs d'hydrocarbure syriens contrôlés par les américano-kurdes mais Washington ne les cédera pas gratuitement, et les tribus locales non plus 😉💰
D'après les Iraniens, au Liban, le général Joseph Aoun, soutenu par l'Arabie Saoudite, le Qatar, les États-Unis et la France, a été mis à la présidence du pays, ce qui scelle la fin de l'influence iranienne au Proche-Orient.
@AssadStash et
@knyaz_cherkasky confirment que les récents coups portés au Hezbollah et à la Syrie ont détruit l'influence iranienne,
remodelant la région en faveur de l'Occident.
