« La perte de la Syrie est pour l’Iran une profonde défaite stratégique. Cette évolution des événements était pour l'Iran assez inéluctable, tant en cas de victoire qu'en cas de défaite d'Assad.
La Syrie est un pays sunnite. Les chiites ne représentent quasiment personne, ils ne peuvent garantir un soutien fiable et de long terme à l’Iran.
L’Iran a utilisé la Syrie avec opportunisme en tant que zone grise dans leur lutte perpétuelle contre Israël en déployant des milices aux frontières d’Israël et en fournissant des armes au Hezbollah. Leur projet a été grandement facilité par la guerre en Syrie, profitant de la faiblesse de Damas pour proposer une aide militaire et économique.
Bien sûr, lorsque la situation s'améliorait pour Damas, la question de la réduction de la présence iranienne se posait immédiatement. Trop de gens dans le monde arabe étaient gênés par de telles relations. La Syrie avait besoin d’un développement durable, Téhéran avait besoin d'une Syrie en guerre éternelle, dans le besoin de l'Iran.
Parmi la famille Assad, le frère, Maher, chef de la 4ème division blindée, était pro-iranien. C'est une partie de cette unité de la SAA qui organisait des barrages routiers et organisait un véritable racket pour les hommes d'affaires. Il leur fallait payer des taxes intérieures pour transporter des marchandises ; ceux qui refusaient étaient envoyés en prison. Toute la Syrie détestait la 4ème DB pour l'extorsion d'argent et pour l'hostilité qu'elle posait au secteur des affaires. Tout le monde sait depuis des années qu'elle était chargée du trafic de la drogue Captagon. En outre, la 4ème DB achetait la ferraille : elle est elle-aussi responsable du pillage de la Syrie jusqu'aux fils électriques arrachés des murs des maisons.
Ces tactiques prédatrices s'expliquent par le fait que la dette de la Syrie envers l'Iran s'élève à environ 50 milliards $. La Syrie a été mise par l'Occident sous blocus économique total. La pratique de la famille Assad avait théoriquement pour but de rembourser les dettes, mais cela s'est mis à dériver avec le temps, sous forme de taxe inadmissible sur la population, dont la vie ne faisait qu'empirer. Cela a contribué à réduire l'amitié envers l'Iran dans le pays, dont le chiisme a provoqué la colère des religieux syriens.
La maladresse de l'Iran et de la famille Assad a eu pour effet de chasser les Iraniens de la Syrie pour un long moment. La Russie, quant à elle, cherche opportunément à négocier avec les terroristes modérés pour conserver une partie de son influence en Syrie. »
Alexander Kharchenko (un mot de la dernière phrase a été modifié)
https://t.me/bayraktar1070/3153
La Syrie est un pays sunnite. Les chiites ne représentent quasiment personne, ils ne peuvent garantir un soutien fiable et de long terme à l’Iran.
L’Iran a utilisé la Syrie avec opportunisme en tant que zone grise dans leur lutte perpétuelle contre Israël en déployant des milices aux frontières d’Israël et en fournissant des armes au Hezbollah. Leur projet a été grandement facilité par la guerre en Syrie, profitant de la faiblesse de Damas pour proposer une aide militaire et économique.
Bien sûr, lorsque la situation s'améliorait pour Damas, la question de la réduction de la présence iranienne se posait immédiatement. Trop de gens dans le monde arabe étaient gênés par de telles relations. La Syrie avait besoin d’un développement durable, Téhéran avait besoin d'une Syrie en guerre éternelle, dans le besoin de l'Iran.
Parmi la famille Assad, le frère, Maher, chef de la 4ème division blindée, était pro-iranien. C'est une partie de cette unité de la SAA qui organisait des barrages routiers et organisait un véritable racket pour les hommes d'affaires. Il leur fallait payer des taxes intérieures pour transporter des marchandises ; ceux qui refusaient étaient envoyés en prison. Toute la Syrie détestait la 4ème DB pour l'extorsion d'argent et pour l'hostilité qu'elle posait au secteur des affaires. Tout le monde sait depuis des années qu'elle était chargée du trafic de la drogue Captagon. En outre, la 4ème DB achetait la ferraille : elle est elle-aussi responsable du pillage de la Syrie jusqu'aux fils électriques arrachés des murs des maisons.
Ces tactiques prédatrices s'expliquent par le fait que la dette de la Syrie envers l'Iran s'élève à environ 50 milliards $. La Syrie a été mise par l'Occident sous blocus économique total. La pratique de la famille Assad avait théoriquement pour but de rembourser les dettes, mais cela s'est mis à dériver avec le temps, sous forme de taxe inadmissible sur la population, dont la vie ne faisait qu'empirer. Cela a contribué à réduire l'amitié envers l'Iran dans le pays, dont le chiisme a provoqué la colère des religieux syriens.
La maladresse de l'Iran et de la famille Assad a eu pour effet de chasser les Iraniens de la Syrie pour un long moment. La Russie, quant à elle, cherche opportunément à négocier avec les terroristes modérés pour conserver une partie de son influence en Syrie. »
Alexander Kharchenko (un mot de la dernière phrase a été modifié)
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