J'ajouterai les passages suivants dans mes notes de lecture publique sur le viol des Foules par la Propagande Politique, de Serge Tchakhotine
Page 56 (dans la nouvelle numérotation), relative aux pages 148, 149, 153, 188 et 189 :
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🔶 Tchakhotine pourrait répondre à mes critiques en esquivant de cette manière :
« Les sociétés modernes, fondées sur une logique économique et rationnelle (capitalisme, démocratie libérale, socialisme réformiste), sont dominées par des propagandes "faibles", c’est-à-dire des campagnes s’appuyant sur des faits économiques et des arguments rationnels, ainsi que sur des réformes sociétales basées sur la pulsion sexuelle, plutôt que sur des émotions fortement mobilisatrices. Cette approche, bien que logique, manque de puissance affective pour fédérer les populations, comme le montrent les difficultés des démocraties à lutter contre des mouvements totalitaires ou autoritaires plus "combatifs".
Les thèmes médiatiques contemporains centrés sur des crises économiques, politiques et écologiques illustrent cette impasse. L'incapacité des modèles actuels à proposer des réponses unifiées et mobilisatrices peut être interprétée comme un signe de fin de cycle. En ce sens, les sociétés modernes ont atteint un point de stagnation ou d'épuisement idéologique, et leur "renouveau" nécessiterait un passage par une phase de rupture ou de transition vers une nouvelle structure sociale et idéologique, portées par un puissant engagement populaire. »
🔷 Néanmoins, si le meneur parvient à éliminer toute rivalité directe d’une propagande allant jusqu’à la pulsion combative, donc en clair en l’absence de menaces autoritaires, le dit meneur peut s’autoriser à se limiter aux pulsions inférieures. Voici quelques exemples :
Des mouvements comme ceux de Gandhi en Inde ou Martin Luther King aux États-Unis, quoi qu’on puisse penser de leur réelle autonomie, illustrent la capacité à mobiliser des foules autour d'idéaux fondés sur des valeurs parentales (solidarité, justice sociale) et non combatives.
Plus récemment, des mobilisations telles que celles sur le thème climatique ou de décroissance économique ou démographique, utilisent des stratégies émotionnelles et « rationnelles », même si scientifiquement et spirituellement fausses, basées sur des préoccupations écologiques (pulsion alimentaire/de perpétuation) pour influencer l'opinion publique et les gouvernements. Quoi qu’on puisse penser, là encore, de leur réelle indépendance vis-à-vis des intérêts des grandes entreprises internationales, qui se servent de ces mobilisations qu’elles financent pour favoriser une obsolescence programmée, saper les positions de leurs concurrentes et introduire de nouvelles règles économiques et produits financiers.
Le fait est que ces formes de propagande politique, si elles ne sont pas confrontées à une rivalité directe d’une propagande combative, ou si le meneur parvient à interdire cette rivalité, réussissent à mobiliser les masses en s’appuyant sur des formes de propagande qui mêlent l’éthique, la science et l’émotion, tout en rejetant officiellement la violence.
Dans les faits, les observateurs remarqueront que la propagande politique moderne qui se présente comme non violente, s’appuie sur des manifestations souvent accompagnées de « casseurs » et d’émeutiers, ou d’individus cherchant à entraver le fonctionnement d’entreprises historiques et économiquement stratégiques.
La manipulation consiste à faire accroire que le meneur n’utilise pas la pulsion combative, il cherche d’ailleurs à se distancer de toutes les manières possibles de la violence ; toutefois, qu’il soit de bonne volonté ou non, ce gentil meneur, consciemment ou non, est utilisé par d’autres meneurs qui ont recours à la pulsion combative pour obtenir la victoire dans leur campagne politique.
Page 56 (dans la nouvelle numérotation), relative aux pages 148, 149, 153, 188 et 189 :
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🔶 Tchakhotine pourrait répondre à mes critiques en esquivant de cette manière :
« Les sociétés modernes, fondées sur une logique économique et rationnelle (capitalisme, démocratie libérale, socialisme réformiste), sont dominées par des propagandes "faibles", c’est-à-dire des campagnes s’appuyant sur des faits économiques et des arguments rationnels, ainsi que sur des réformes sociétales basées sur la pulsion sexuelle, plutôt que sur des émotions fortement mobilisatrices. Cette approche, bien que logique, manque de puissance affective pour fédérer les populations, comme le montrent les difficultés des démocraties à lutter contre des mouvements totalitaires ou autoritaires plus "combatifs".
Les thèmes médiatiques contemporains centrés sur des crises économiques, politiques et écologiques illustrent cette impasse. L'incapacité des modèles actuels à proposer des réponses unifiées et mobilisatrices peut être interprétée comme un signe de fin de cycle. En ce sens, les sociétés modernes ont atteint un point de stagnation ou d'épuisement idéologique, et leur "renouveau" nécessiterait un passage par une phase de rupture ou de transition vers une nouvelle structure sociale et idéologique, portées par un puissant engagement populaire. »
🔷 Néanmoins, si le meneur parvient à éliminer toute rivalité directe d’une propagande allant jusqu’à la pulsion combative, donc en clair en l’absence de menaces autoritaires, le dit meneur peut s’autoriser à se limiter aux pulsions inférieures. Voici quelques exemples :
Des mouvements comme ceux de Gandhi en Inde ou Martin Luther King aux États-Unis, quoi qu’on puisse penser de leur réelle autonomie, illustrent la capacité à mobiliser des foules autour d'idéaux fondés sur des valeurs parentales (solidarité, justice sociale) et non combatives.
Plus récemment, des mobilisations telles que celles sur le thème climatique ou de décroissance économique ou démographique, utilisent des stratégies émotionnelles et « rationnelles », même si scientifiquement et spirituellement fausses, basées sur des préoccupations écologiques (pulsion alimentaire/de perpétuation) pour influencer l'opinion publique et les gouvernements. Quoi qu’on puisse penser, là encore, de leur réelle indépendance vis-à-vis des intérêts des grandes entreprises internationales, qui se servent de ces mobilisations qu’elles financent pour favoriser une obsolescence programmée, saper les positions de leurs concurrentes et introduire de nouvelles règles économiques et produits financiers.
Le fait est que ces formes de propagande politique, si elles ne sont pas confrontées à une rivalité directe d’une propagande combative, ou si le meneur parvient à interdire cette rivalité, réussissent à mobiliser les masses en s’appuyant sur des formes de propagande qui mêlent l’éthique, la science et l’émotion, tout en rejetant officiellement la violence.
Dans les faits, les observateurs remarqueront que la propagande politique moderne qui se présente comme non violente, s’appuie sur des manifestations souvent accompagnées de « casseurs » et d’émeutiers, ou d’individus cherchant à entraver le fonctionnement d’entreprises historiques et économiquement stratégiques.
La manipulation consiste à faire accroire que le meneur n’utilise pas la pulsion combative, il cherche d’ailleurs à se distancer de toutes les manières possibles de la violence ; toutefois, qu’il soit de bonne volonté ou non, ce gentil meneur, consciemment ou non, est utilisé par d’autres meneurs qui ont recours à la pulsion combative pour obtenir la victoire dans leur campagne politique.