Point sur la guerre en Russie
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Il y eut un échange de missiles et de drones dans le sud-ouest de la Russie. L'armée russe a touché des cibles un peu partout jusqu'à Lvov.
L'armée de Kiev a tiré sur Lgov en région de Koursk avec un LRM Himars, et des drones dans le Caucase, dont Grozny en Tchétchénie, l'un d'eux est également tombé dans un champ près de Sagopshi. Au même moment, une explosion a concerné le toit d'un centre commercial à Vladikavkaz, blessant plusieurs personnes, mais les dirigeants locaux ont préféré parler d'un accident de gaz dans un premier temps ; plus tard ils ont reconnu qu'un drone ennemi était tombé sur le bâtiment.
Images d'un drone ennemi abattu par un Pantsir près de Grozny.
Au même moment, un avion venant de Bakou se trouvait au-dessus de Grozny pour y atterrir, c'est-à-dire au milieu du « champ de tir » de la DCA russe. Ce qui devait arriver arriva naturellement, un SAM a touché l'arrière de l'avion, l'endommageant gravement. Les autorités ont d'abord tenté de présenter le changement de destination de l'avion du fait d'une mauvaise météo à Grozny !
Selon les enregistrements des télécommunications des pilotes, ils n'ont pas compris ce qui leur était arrivé, ont pensé avoir percuté des oiseaux, sont repartis vers l'Est, le temps de reprendre leur avion en main, puis ont cherché à atterrir à Aktau à l'Est de la mer Caspienne, au Kazakhstan, ou à Makhachkala à l'ouest en Russie.
Malheureusement, d'après les échanges des pilotes et les images, les shrapnels avaient percé le système hydraulique qui, au fur et à mesure de la perte de son liquide, a rendu ingouvernable l'avion.
Toutefois, les pilotes ont réussi à écraser leur avion d'une manière qui a permis, malgré la désintégration et l'incendie de l'appareil après avoir heurté le sol, de sauver certains passagers ! Honnêtement, les images de l'impact ne faisaient pas espérer de survivants ! La partie arrière de l'avion est trouée par les shrapnels caractéristiques, possiblement d'un Pantsir, puisqu'ils étaient actifs contre les drones kamikazes ennemis.
Les passagers avaient eu le temps de publier des vidéos de l'intérieur de l'avion. Au moins l'un d'eux avait été blessé par les shrapnels du SAM.
👉 Notons que si cet aéronef avait été un avion kamikaze envoyé par l'ennemi, il aurait néanmoins atteint son objectif, du fait de la faiblesse du Pantsir.
👉 Notons aussi que les membres d'équipage du SAM ont bien sûr rapidement compris qu'ils avaient merdé, mais la bureaucratie militaire a pour l'instant tenu l'affaire discrète, on le comprend, car les tirs amis sont fréquents contre les aéronefs militaires, mais cela reste à peu près secret. Ici, la faute est flagrante et publique.
Je tiens traditionnellement à ce qu'on envoie nos pensées aux victimes et aux équipages de DCA qui mènent un travail difficile, car ils ont quelques secondes pour décider si un écho radar doit être attaqué ou non, au risque de laisser passer un aéronef ennemi ou d'abattre un ami. En cas de répression à leur égard, ils seront poussés à laisser tout passer ou à démissionner.
👉 On évoque la nécessité de fermer les aéroports du Caucase, région de plus en plus souvent attaquée par l'ennemi, pour éviter que ces problèmes se reproduisent. Toutefois, c'est économiquement problématique. Il serait plus judicieux de définir un nombre réduit de couloirs aériens obligatoires et immunisés aux tirs par défaut, comme je l'évoquais le 26 décembre 2022 (2 ans demain). Mais cela peut aussi être une véritable erreur de l'équipage de SAM.
👉 Bien sûr, les pertes sont de la responsabilité de Kiev.
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Il y eut un échange de missiles et de drones dans le sud-ouest de la Russie. L'armée russe a touché des cibles un peu partout jusqu'à Lvov.
L'armée de Kiev a tiré sur Lgov en région de Koursk avec un LRM Himars, et des drones dans le Caucase, dont Grozny en Tchétchénie, l'un d'eux est également tombé dans un champ près de Sagopshi. Au même moment, une explosion a concerné le toit d'un centre commercial à Vladikavkaz, blessant plusieurs personnes, mais les dirigeants locaux ont préféré parler d'un accident de gaz dans un premier temps ; plus tard ils ont reconnu qu'un drone ennemi était tombé sur le bâtiment.
Images d'un drone ennemi abattu par un Pantsir près de Grozny.
Au même moment, un avion venant de Bakou se trouvait au-dessus de Grozny pour y atterrir, c'est-à-dire au milieu du « champ de tir » de la DCA russe. Ce qui devait arriver arriva naturellement, un SAM a touché l'arrière de l'avion, l'endommageant gravement. Les autorités ont d'abord tenté de présenter le changement de destination de l'avion du fait d'une mauvaise météo à Grozny !
Selon les enregistrements des télécommunications des pilotes, ils n'ont pas compris ce qui leur était arrivé, ont pensé avoir percuté des oiseaux, sont repartis vers l'Est, le temps de reprendre leur avion en main, puis ont cherché à atterrir à Aktau à l'Est de la mer Caspienne, au Kazakhstan, ou à Makhachkala à l'ouest en Russie.
Malheureusement, d'après les échanges des pilotes et les images, les shrapnels avaient percé le système hydraulique qui, au fur et à mesure de la perte de son liquide, a rendu ingouvernable l'avion.
Toutefois, les pilotes ont réussi à écraser leur avion d'une manière qui a permis, malgré la désintégration et l'incendie de l'appareil après avoir heurté le sol, de sauver certains passagers ! Honnêtement, les images de l'impact ne faisaient pas espérer de survivants ! La partie arrière de l'avion est trouée par les shrapnels caractéristiques, possiblement d'un Pantsir, puisqu'ils étaient actifs contre les drones kamikazes ennemis.
Les passagers avaient eu le temps de publier des vidéos de l'intérieur de l'avion. Au moins l'un d'eux avait été blessé par les shrapnels du SAM.
👉 Notons que si cet aéronef avait été un avion kamikaze envoyé par l'ennemi, il aurait néanmoins atteint son objectif, du fait de la faiblesse du Pantsir.
👉 Notons aussi que les membres d'équipage du SAM ont bien sûr rapidement compris qu'ils avaient merdé, mais la bureaucratie militaire a pour l'instant tenu l'affaire discrète, on le comprend, car les tirs amis sont fréquents contre les aéronefs militaires, mais cela reste à peu près secret. Ici, la faute est flagrante et publique.
Je tiens traditionnellement à ce qu'on envoie nos pensées aux victimes et aux équipages de DCA qui mènent un travail difficile, car ils ont quelques secondes pour décider si un écho radar doit être attaqué ou non, au risque de laisser passer un aéronef ennemi ou d'abattre un ami. En cas de répression à leur égard, ils seront poussés à laisser tout passer ou à démissionner.
👉 On évoque la nécessité de fermer les aéroports du Caucase, région de plus en plus souvent attaquée par l'ennemi, pour éviter que ces problèmes se reproduisent. Toutefois, c'est économiquement problématique. Il serait plus judicieux de définir un nombre réduit de couloirs aériens obligatoires et immunisés aux tirs par défaut, comme je l'évoquais le 26 décembre 2022 (2 ans demain). Mais cela peut aussi être une véritable erreur de l'équipage de SAM.
👉 Bien sûr, les pertes sont de la responsabilité de Kiev.